Depuis plusieurs années, ce sujet occupe les pensées des spécialistes qui restent incertains sur les causes qui poussent au suicide, même s'ils les lient à des facteurs psychologiques et à la dépréciation des valeurs sociales et familiales, conjuguée aux difficultés d'insertion sociale. Si l'on tient compte du nombre de personnes qui ont mis fin à leurs jours durant l'année écoulée, on remarquera que le phénomène du suicide ne fait qu'augmenter au fil des jours, et dans la plupart des cas, les raisons enregistrées sont identiques à la faveur du volet socio-économique. Certes le bilan est négatif à celui de l'année 2009, mais il renseigne un tant soit peu sur l'ampleur du phénomène, étant donné que pas moins de 14 personnes ont été sauvées d'une mort certaine. Malheureusement, ce n'était pas le cas pour les six autres victimes, la majorité des pères de famille et de jeunes personnes qui souffraient de la précarité sociale et de problèmes familiaux, à en croire des sources bien fondées. La plupart ont tous péri par pendaison à l'intérieur même de leur domicile. D'autres, au nombre de quatre, ont été sauvés pour être secourus à temps par les éléments de la protection civile. Ces derniers ont tenté de se suicider en se jetant dans le vide ou en absorbant des matières toxiques. En 2009, une étudiante s'était jetée du bâtiment de sa résidence universitaire, emportant avec elle tous ses secrets. Les associations censées apporter l'aide et l'assistance médicale et psychologique à ces personnes brillent toujours par leur absence et ne se manifestent que lors des campagnes électorales. Ce qui est sûr, c'est que nombreux sont les personnes qui continuent de souffrir de dépression et de troubles psychiques sans prévention aucune. Certains errent actuellement dans les rues sans aucune prise en charge par les responsables locaux. Pour rappel, cette dernière semaine, une jeune fille de 22 ans, dans la commune d'Oued Sly, s'est suicidée en absorbant de l'acide.