e groupement d'habitations de Mahdia, situé au bord de la RN5, à l'ouest de Sétif, recèle de nombreux problèmes auxquels sont confrontés les habitants. La forte concentration humaine de cette localité, 10 000 âmes, et sa position priviligiée (aux portes des Hauts-Plateaux), ne plaident nullement en sa faveur. Il faut signaler que les responsables ne s'en préoccupent absolument pas. Les désagréments s'accumulent, à l'exemple de l'état défectueux des routes, constituant un vivier pour les allergies en été, à cause de la poussière, et mettant dans l'isolement la population, l'hiver, parce que marécageuses et embourbées. Par ailleurs, ces mêmes habitants revendiquent l'inscription d'un lycée dans la région, au vu des souffrances endurées par leurs enfants avec la rareté du transport devant les conduire à leur établissement à Aïn Arnat, (sans compter les dépenses occasionnées aux parents démunis), et une polyclinique devant prendre en charge le volet sanitaire. Les tribulations des usagers du transport sont multiples, notamment le mépris absolu que ces derniers subissent de la part des transporteurs qui entassent les voyageurs comme du bétail, sans aucun respect des normes les plus élèmentaires de sécurité. L'on note, tout de même une éclaircie, consistant en une enveloppe de 5 milliards de centimes, qui a été dégagée pour les travaux d'assainissement. Toutefois, ces derniers, qui se déroulent à une vitesse très réduite, augurent de beaucoup de désagréments, surtout avec la mauvaise saison. Selon nos sources, la région nécessiterait plus de 10 MDA (millions) pour émerger de l'enclavement.