Mis en cause dans une affaire de vol par effraction, B.M., qui a été condamné en première instance à la peine de trois ans de prison ferme, et qui avait donné les noms de complices, a comparu, hier, devant la cour d'appel d'Oran. Les faits qui ont donné lieu à cette affaire remontent au début du mois passé. En cette date, la victime D.K. avait déposé une plainte à la suite d'un vol par effraction commis en son domicile. Selon les termes de cette plainte, une quantité importante de bijoux, estimée à près de dix neuf millions de centimes, a été dérobée. La victime précisera que les bijoux ne se trouvaient pas au même endroit, une partie se trouvait dans un coffret, et l'autre était cachait dans une armoire. Une enquête fut ouverte alors qui mena à l'arrestation de B.M. Après son arrestation, celui-ci donnera le nom de deux complices, précisant ainsi qu'il n'a pas agi seul. Une thèse qu'il maintiendra devant le tribunal d'Oran… Or hier, lors de sa présentation devant la cour d'appel, un changement radical de ces déclarations sera observé : le mis en cause affirmera, en particulier, qu'il a agit seul. «Mais, lui lancera le magistrat, vous aviez bien, lors de l'enquête, cité vos complices…» «Ils ne sont pas mes complices… j'ai été contraint de donner leurs noms. Maintenant je ne veux plus avoir ce poids sur la conscience… J'ai commis ce vol, j'assume les conséquences», répondra le mis en cause. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public demandera le maintien de la première peine. La défense demandera les circonstances atténuantes. L'affaire a été mise en délibération.