C'est à l'Institut supérieur des arts de spectacle et de l'audiovisuel que le public de Bordj el-Kiffan est venu très nombreux, mardi, apprécier la prestation du ballet national du Congo dans le cadre du Festival international de la danse moderne organisé en marge du Panaf-2009. Exécutant des chorégraphies purement africaines. Les 12 membres du ballet n'ont laissé personne indifférent aux diverses chorégraphies présentées quant à la qualité du spectacle offert. Il est vrai que les tableaux présentés par les danseurs du ballet, pendant les quatre-vingt-dix minutes du spectacle, ne pouvaient qu'accrocher l'attention des spectateurs, tant les danses et musiques du terroir africain étaient parfaitement associées: «Battements de tambourins, instrument par excellence au Congo, mêlés aux sons d'une panoplie d'instruments propres au continent ont marqué la soirée offerte par le ballet national du Congo», lit-on sur le site de l'aps. L'agence fait parler un membre du ballet, Frédéric, qui dit, en soulignant le souci des Congolais d'éterniser les danses traditionnelles locales que "ces danses inculquent aux enfants les principes du respect et de la communion". Les tableaux présentés par le ballet portaient tantôt sur les conditions sociales du peuples congolais tantôt des rites religieux et l'ère de l'esclavage vécu tragiquement par l'humanité, tout particulièrement de Afrique.