Accusé dans une affaire de détention et commercialisation de stupéfiants, B.M., âgé de 53 ans a comparu, hier, devant la cour d'appel pour répondre du grief cité plus haut. Le 10 avril 2010, les policiers, en patrouille à proximité du pont El Bahia, sont attirés par le comportement suspect de deux personnes se trouvant à bord d'une moto de grosse cylindrée. Leurs doutes se confirment, vu que ces derniers prennent la fuite, quand les policiers leur demandent de s'arrêter. Une course poursuite est alors engagée et la moto finit alors par déraper. Les deux personnes essaient encore de fuir et un seul est arrêté, il s'agit du mis en cause cité plus haut. La fouille des lieux où la moto a glissé, permet aux enquêteurs de saisir deux paquets, contenant 1 kg de kif traité. Interrogé, le mis en cause nie que la marchandise lui appartenait, tout comme il charge son complice, celui ayant pris la fuite. Il donne alors l'identité de ce dernier, «Il s'agit, dit-il de A.Y., un Marocain.» «Ce dernier, explique de nouveau B.M., ramenait le kif de chez un certain Mokhtar et un autre complice. Jugé en première instance, B.M. est condamné à dix ans de prison ferme, alors qu'un mandat d'arrêt est lancé contre le mis en cause en fuite. Appelé hier à la barre, B.M. maintient ses déclarations, niant que le kif lui appartenait. Signalons qu'il s'agissait là d'un récidiviste, concernant la revente du kif. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis le maintien de la première peine et la défense a plaidé la non culpabilité de son mandant, expliquant que le kif n'a pas été retrouvé à son niveau, mais à proximité de la moto. L'affaire a été mise en délibéré.