Les directeurs de nombreuses écoles primaires, à Gdyel, se trouvent contraints de recourir à un personnel recruté par la commune, dans le cadre du réseau social, en vue d'assurer le nettoyage et le gardiennage des établissements éducatifs, alors que des postes permanents sont nécessaires à la bonne marche du service. Cette situation qui tend à se renouveler chaque année scolaire pose un sérieux problème aux chefs d'établissements quant à l'entretien des écoles et à leur gardiennage, et ils l'ont montré en exprimant leur courroux aux autorités communales de la circonscription. En dépit des nombreuses correspondances adressées aux services concernés à ce sujet, aucune amélioration n'a été constatée, et les directeurs sont obligés de faire appel, chaque rentrée scolaire, à la commune pour avoir à leur disposition des employés, insérés dans le réseau social, pour assurer les différentes tâches de nettoiement et de gardiennage, alors qu'avec des agents permanents la situation aurait été meilleure. Dans ce même contexte, les enseignants des écoles en question se sont plaints du manque d'hygiène dans les salles de classe, ce qui risque d'affecter leur santé et celle de leurs élèves. Il faut savoir, aussi, qu'à cause de l'absence de gardiens titulaires, de nombreuses écoles primaires de Gdyel ont été l'objet de vols, comme cela s'est produit à l'école Akid Othmane qui a connu, lors des années précédentes, plusieurs larcins qui ont eu lieu durant la nuit. «Comment, avec seulement 3000Da par mois, peut-on faire assurer la sécurité d'un établissement pendant plus de 12 heures par jour ?» s'interrogent certains chefs d'établissement. D'après une source de la commune de Gdyel, on tente de remédier à la situation en consacrant le plus grand nombre possible de postes, du réseau social, en faveur des établissements du primaire qui sont au nombre de 15. Les postes sont répartis en prenant en considération le nombre de divisions et d'élèves par école.