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Bouziane Benachour à La voix de l'Oranie
«L'écriture romanesque ouvre de nouveaux territoires dans l'acte de questionner le petit monde»
Publié dans La Voix de l'Oranie le 08 - 11 - 2010

Les hasards du calendrier de certaines manifestations font parfois coïncider le déroulement de nombre d'événements ayant un lieu ombilical avec leur objet. C'est ainsi et alors que le 15e Salon international du livre clôturait son exposition, ce dernier 6 novembre, voici le continent africain qui célèbre en ce 7 novembre la Journée internationale de l'écrivain africain. Celle-ci sera suivie par la Journée mondiale des écrivains en prison puis par la commémoration, ce 21 novembre, de la Journée mondiale de la télévision.
La célébration de la journée internationale de l'écrivain africain est une marque qui reconnaît aux écrivains, poètes et autres dessinateurs, caricaturistes, leur engagement intellectuel dans le combat émancipateur de l'Afrique mise à sang et à sac par le colonialisme occidental. Si cet événement est diversement manifeste à travers bon nombre de pays et villes africaines, il n'est pas de même à Oran où celui-ci est passé sous un profond silence. Le burlesque de la situation est le nombre important d'écrivains qui n'étaient par au courant de l'existence d'un tel événement. Quel sentiment pourrait avoir Bouziane Benachour, homme de théâtre, essayiste et romancier par rapport à cet événement ?
La voix de l'Oranie: Que vous inspire la célébration de la Journée internationale de l'écrivain africain.
Bouziane Benachour: D'abord avec cette manifestation, on met l'écrivain africain en perspective. Il existe par sa pratique. Il existe aussi en tant que citoyen agissant et il existe enfin par rapport à ses collègues écrivains du monde pas seulement de l'Afrique. Lui consacrer une journée, c'est lui reconnaître son rôle dans l'émancipation du continuent africain et partant de la planète toute entière.
- Vous-même, en tant qu'écrivain romancier et journaliste, comment en êtes-vous venu dans cette planète de l'écriture, quelles furent les difficultés au plan de la structure de votre premier roman ?
- L'écriture romanesque est venue presque naturellement compléter l'écrit journalistique. Le roman s'est presque imposé à moi car il est arrivé un moment où il fallait aller au delà de la rédaction journalistique pour exprimer des sentiments, raconter des histoires, faire sortir des interrogations sur notre environnement. On a alors besoin d'élargir notre champ d'expression comme je suis aussi homme de théâtre, je m'étais dit que l'écriture romanesque pouvait, elle aussi, m'ouvrir de nouveaux territoires dans l'acte de questionner le petit monde qui n'entoure. Ce petit monde qui m'enrichit chaque jour un peu plus. Le roman est venu vers moi comme une bouée de sauvetage, moi qui aspire par l'écriture à donner un petit sens à ma vie, à mon itinéraire professionnel. A mes petites aspirations.
- Quelle évaluation feriez- vous de la production littéraire au niveau du continuent africain, maghrébin et enfin en Algérie et plus généralement en Oranie ?
- D'abord il faut dire que la littérature africaine de ces 50 dernières années a fait un bond qualitatif énorme parce qu'elle a su prendre le train de l'écriture. Quand on prend l'exemple de l'écrivain nigérian Sowinka, qui est prix Nobel de littérature et l'égyptien Nagib Mahfoud, autre prix Nobel de littérature, nous mesurons mieux le chemin parcouru par la littérature africain. Pour parler du Maghreb, citons uniquement, pour l'exemple, quelques grands noms : Kateb Yassine, Mohamed Dib, Yasmina Khadra, Tahar Bendjelloul, Driss Chraïbi, Azzedine Mardassi, Abdelkader Djemaï, qui sont écrivains de langue française pour se convaincre que l'écrivain africain, arabe et maghrebin, compte sur l'échiquier de la littérature mondiale. Il a du talent, de la langue et surtout une immense disponibilité à s'intégrer dans les courants littéraires qui traversent l'humanité. Il ne faut pas oublier que les écrivains cités ont servi par leurs plumes à l'émancipation de leur peuple en participant activement aux révolutions pour la libération de l'Afrique du joug colonial. Pour Oran, ville qui a toujours contribué, qui a donné de belles plumes, citons dans le désordre Emmanuel Roblès, Djemaï Abdelkader, Fatima Bekhaï, Kamel Daoud, Bensaâdoun Cherif Amina, Daoudji Dalila, Mme Benharat, la production littéraire n'est par encouragée comme il se doit. Mais la porte existe. Les maisons d'éditions n'investissent pas encore Oran. Pour le 15e Salon du livre qui s'achevé aujourd'hui (entretien réalisé le 6/11/10), il serait encore plus intéressant s'il arrive à s'éclater sur d'autres wilayas comme Oran et Constantine.


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