La Tunisie connaît un climat d'insécurité notamment dans certains quartiers de la capitale après que le président Zine El Abidine Ben Ali eut quitté vendredi le pays. Suite à cette situation, le président par intérim, Mohammed Ghannouchi, qui a depuis été remplacé par le président du Parlement Foued Mebezza a, a donné des instructions à l'armée pour protéger les citoyens. Face à la détérioration de la situation en Tunisie, les citoyens ont constitué des comités d'autodéfense tandis que M. Ghannouchi accusait des "parties" d'avoir profite de la situation pour déclencher un sentiment de panique et de peur parmi le peuple. Les actes de pillage et de saccage enregistrés dans la capitale ont été menés par des "bandes cagoulées", ce qui a amené les citoyens à lancer des appels aux forces de sécurité pour assurer leur sécurité et protéger leurs biens, ont indiqué des sources concordantes. L'armée étant déployée dans certaines zones sensibles seulement, la capitale tunisienne et certaines autres villes connaissent un "vide sécuritaire redoutable".