Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, et le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh ont souligné jeudi la nécessité de prendre en charge les préoccupations des jeunes notamment celles concernant leur avenir.Dans une déclaration à la presse en marge du rassemblement des travailleurs organisé à la Maison du peuple (Alger) à l'occasion du double anniversaire de la création de l'UGTA et la nationalisation des hydrocarbures, Sidi Said a indiqué que l'étape actuelle "exige la prise en charge des préoccupations des jeunes en matière de travail". Le premier responsable de la centrale syndicale a précisé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika est déterminé à prendre en charge tous les aspects liés au monde du travil, rappelant à l'occasion les décisions prises notamment pour l'augmentation des salaires, la confirmation du travailleur contractuel et la garantie des moyens de transport. M. Sidi Said a évoqué par ailleurs, les acquis matériels obtenus par les travailleurs durant les dernières années, relevant la large adhésion aux démarches de l'UGTA. Il a en outre salué les décisions en faveur de l'emploi, des jeunes, du logement, de la protection du pouvoir d'achat et de la relance économique prises par le président de la République lors du conseil des ministres, ajoutant que celles-ci "contribueront activement au renforcement de la cohésion sociale, de la solidarité des Algériens et de la stabilité du pays". Pour sa part, M. Louh a rappelé les décisions prises par le chef de l'Etat lors du dernier conseil des ministres en faveur des jeunes en matière d'emploi et de création de micro-entreprises. Ces décisions devraient contribuer de manière efficace à la prise en charge des jeunes appelés à décider de leur avenir professionnel et enfin prendre part au processus du développement durable. Le ministre a en outre rappelé les efforts consentis par l'Etat pour la création de l'emploi, l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens et la promotion d'un investissement productif à même de réduire la facture de l'importation.