AIN TEMOUCHENT - Les participants à l'atelier sur l'agriculture biologique ont recommandé, mardi à Ain Temouchent, le lancement d'actions de formation au niveau local pour renforcer ce mode de culture écologique. Cette formation "ne doit pas se limiter aux seules rencontres nationales ou régionales, mais doit aussi s'ouvrir sur l'ensemble des wilayas", notamment celles dont le potentiel agricole est reconnu, ont précisé à la fin des travaux les techniciens représentant 20 wilayas du pays. Les participants ont également souhaité la création d'une cellule spécialisée chargée de l'élaboration d'un cahier de charges sur les modes d'application de l'agriculture biologique sur le terrain. Cette cellule "doit être composée de représentants de différentes institutions du secteur, dont les services agricoles et les Instituts agricoles nationaux, et s'occuper aussi d'éléments standards sur les techniques de cette agriculture tant animale qu'arboricole ou maraîchère", ont indiqué les participants à cette rencontre de formation. Elle (cellule) permettra également de se pencher sur les modalités d'élaboration d'une réglementation portant protection des produits de l'agriculture biologique, et de mettre, par ailleurs, l'accent sur les modes de fertilisation naturelle de la terre, ont-ils préconisé. La troisième et dernière journée de cet atelier a été consacrée à des expériences concrètes de l'agriculture biologique qui ont permis aux participants d'avoir un aperçu, concret, sur les bienfaits de cette culture. Cette rencontre, organisée à l'ITMAS d'Ain Temouchent, par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a été également consacrée à des notions théoriques portant sur l'importance du travail de sensibilisation des fellahs sur cette culture. Le développement des techniques biologiques dans l'agriculture et les nouvelles techniques d'épuration d'eaux biologiques ont été également abordés à cette occasion.