Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a réitéré vendredi la position de l'Algérie en faveur d'une solution politique à la crise en Libye. "La solution politique (pour la crise en Libye), c'est celle qui est portée par l'Union africaine et c'est celle-là que l'Algérie est en train de défendre", a affirmé M. Medelci dans un entretien à la chaîne III de la Radio nationale. "Aujourd'hui, nous sommes dans une situation qui est extrêmement compliquée où les Libyens se battent entre eux et d'autres parties sont en train d'aider à ce que la guerre s'intensifie", a-t-il déploré. M. Medelci a souligné que l'Algérie soutient "la solution politique, sur laquelle il y a un consensus général", précisant que cette solution doit intervenir "après un cessez-le-feu et après la mise en place d'un mécanisme de respect de ce cessez-le-feu". Il a rappelé aussi que "cette solution africaine a connu une avancée avec le déplacement d'un panel de cinq chefs d'Etat (à Tripoli et Benghazi) qui a eu des contacts avec les deux parties libyennes". Tout en admettant que ce premier contact "n'a pas permis de régler les problèmes", puisque, a-t-il dit, "nous connaissons la réaction de la partie libyenne, aujourd'hui installée à Benghazi", M. Medelci a affirmé que l'espoir d'une issue politique à cette crise demeure. "Nous ne perdons pas espoir, surtout si la communauté internationale joint ses efforts à ceux de l'UA, pour que la solution politique puisse s'imposer à tous comme étant la seule, parce que, au nom de la non ingérence, il n'y pas une solution durable autre que celle portée par les Libyens eux-mêmes", a-t-il ajouté.