ALGER- Le secrétaire général de l'organisation nationale des moudjahidine (ONM) M. Said Abadou a affirmé jeudi à Alger que le but de la célébration des dates marquantes de l'histoire de la guerre de libération contribuait à les faire connaître aux générations montantes. Beaucoup de personnes ignorent la date du 25 août 1958 (date d'ouverture d'un nouveau front de la résistance en France) qui constitue un tournant dans le processus révolutionnaire, a indiqué M. Abadou dans son intervention à la conférence historique à l'occasion de la célébration de cette date. Le secrétaire général de l'ONM a précisé que l'anniversaire de la fondation de la fédération du front de libération nationale (FLN) de France n'a pas bénéficié de l'intérêt qu'elle mérite bien qu'elle avait contribué à déstabiliser la sécurité interne de la France avec des effets positifs en Algérie. M. Abadou a appelé les jeunes notamment les étudiants des universités et des écoles à s'informer sur l'histoire de la glorieuse révolution et à prendre exemple sur les chouhadas qui ont fourni des sacrifices colossaux. Le moudjahid Ahmed Arad, un des adhérents à la Fédération FLN de France a, pour sa part, évoqué la lutte armée en Algérie, affirmant que la France avait mobilisé des milliers d'éléments de l'armée pour protéger ses infrastructures stratégiques sur son territoire. Il a, dans ce contexte, souligné que ces contingents étaient programmées pour se rendre en Algérie mais leur maintien en France a allégé la pression sur l'armée de libération nationale (ALN). Plusieurs membres de la fédération FLN de France ont assisté à cette rencontre pour apporter leur témoignage sur les évènements qu'ils ont vécus durant cette période. La date du 25 août 1958 constitue une étape nouvelle dans l'histoire de la guerre de libération. Ainsi des opérations de sabotage ont été exécutées au niveau du territoire français, en concrétisation des orientations de la direction politique du comite de coordination et d'exécution (CCE). Les 56 opérations de sabotage avaient concerné des infrastructures stratégiques outre les attentats perpétrés contre 242 membres de la police et de l'armée françaises dans les grandes villes françaises.