Les travaux de la 16ème session du comité de suivi algéro-tunisien ont été clôturés jeudi à Alger par la signature d'un procès de réunion en prévision de la prochaine session de la grande commission mixte algéro-tunisienne qui se tiendra à Tunis durant le deuxième semestre de l'année en cours. Coprésidée par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et le secrétaire d'Etat tunisien aux affaires arabes et Africaines, M. Abdallah Triki, cette session a permis de procéder à une évaluation globale et objective des décisions et recommandations mises en oeuvre depuis la dernière session du comité de suivi qui s'est tenue en juin 2011 à Tunis. Les deux parties ont saisi cette rencontre pour échanger les points de vues sur les questions qui intéressent les deux pays, en tenant compte de la conjoncture politique, économique et sociale et des mutations survenues sur les scènes nationale et internationale nécessitant la concertation et la coordination des positions des deux pays. M. Messahel a souligné que cette session a permis de cerner les problèmes qui entravent le processus de coopération en vue de l'établissement de relations de coopération et de partenariat qui "traduisent clairement la volonté sincère des dirigeants des deux pays et répondent aux aspirations des deux peuples frères". M. Messahel a réitéré l'engagement de l'Algérie à oeuvrer aux côtés de la Tunisie à la promotion des relations de coopération bilatérales, soulignant qu'une feuille de route a été élaborée à cet effet en prévision de la réunion de la grande commission mixte. Pour sa part, le secrétaire d'Etat tunisien aux affaires arabes et Africaines, M. Abdallah Triki, a estimé que les résultats de cette session ont été "très positifs", ce qui dénote, a-t-il dit, de la convergence de vues sur les différents dossiers et questions soulevés. M. Triki a réitéré la détermination de son pays à oeuvrer aux côtés de l'Algérie à "la dynamisation des relations de coopération et au règlement de tous les problèmes qui concernent les communautés des deux pays, de manière à répondre à la volonté politique des dirigeants des deux pays frères".