L'Algérie et la Tunisie œuvrent à faire de l'espace maghrébin une zone d'intégration "irréversible", a affirmé mercredi Abdelkader Mesahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. "Nous œuvrons ensemble à faire de notre espace maghrébin une zone complémentaire pour rendre son intégration irréversible", a déclaré à la presse M. Messahel en marge des travaux du comité de suivi algéro-tunisien. Il a ajouté, au sujet de la relance de l'UMA (Union du Maghreb arabe), que "nous avons convenu à une démarche lors de la dernière réunion tenue à Rabat", précisant que cette démarche "est en train de se mettre en œuvre par des réunions de différents comités, afin de l'adapter (UMA) au contexte d'aujourd'hui". A propos de la tenue du comité de suivi algéro-tunisien, il a indiqué qu'il s'agit de faire une évaluation de l'état de la coopération entre les deux pays et préparer la prochaine session de la grande commission mixte qui se tiendra avant la fin de l'année en cours à Tunis. "Nous allons également finaliser la révision de la convention consulaire entre les deux pays qui date de 1963 et examiner les voies et moyens à même de renforcer la coopération bilatérale qui englobe plusieurs domaines", a-t-il souligné. Pour sa part, le secrétaire d'Etat tunisien aux Affaires africaines et arabes, Abdallah Triki, a indiqué que des "pas importants" ont été franchis dans le cadre de la coopération bilatérale, assurant que cette rencontre sera une "nouvelle occasion" pour "renforcer davantage cette coopération dans tous les domaines, y compris dans le domaine sécuritaire".