Le président du Front El-Moustakbal (FM), Abdelaziz Belaid, a déclaré vendredi à Tablat (nord-est de Médéa) que sa formation politique milite pour " s'imposer durablement " sur la scène politique nationale, et d'être le porte- parole " incontournable " des jeunes. Animant un meeting dans la cadre de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, M. Belaid a soutenu que son parti ne vise pas uniquement " des siège au parlement ", mais compte également "s'affirmer" lors des prochaines échéances électorales. "Notre participation à ces élections vise à asseoir notre présence au parlement, pour l'élaboration d'une constitution qui refléterait et traduirait dans les faits les aspirations et les attentes des jeunes ", a indiqué le président du front El-Moustakbal. Il a précisé que son parti s'attachera à défendre et à préserver les droits et les intérêts des cadres ''propres et intègres'' qui, selon lui, "sont marginalisés " et à oeuvrer à rétablir la confiance entre les jeunes et l'Etat. M. Belaid a tenu, par ailleurs, à prendre ses distances par rapport au "discours prometteur galvaudé par certaines partis", s'interdisant de faire une quelconque promesse aux jeunes présents dans la salle. "Le FM n'a pas de solutions miracles à proposer, il n'est pas venu pour promettre des logements ou du travail, mais pour dire la vérité aux jeunes et les écouter", a-t-il observé, affirmant que la finalité de l'action du parti est de rétablir cette "confiance perdue", de "réhabiliter les compétences nationales" et donner l'occasion aux jeunes de s'impliquer directement dans la construction de leur avenir. Dans le même sillage, M. Belaid a estimé que la jeunesse est le principal atout de l'Algérie qui se doit d'investir pleinement dans ce potentiel et lui offrir l'opportunité de participer à la gestion des affaires du pays, mettant par ailleurs en garde contre toute tentative de fraude ou de détournement des voix. "Si fraude il y a, c'est le prélude à une autre période d'instabilité aux conséquences dramatiques sur l'avenir du pays", a-t-il prévenu.
