Le président du parti Fedjr El Djadid, M. Tahar Benbaïbeche, a plaidé, mercredi à Guelma où il animait un meeting de campagne pour le scrutin législatif du 10 mai, en faveur d'un "changement des mécanismes de gouvernance" de l'Algérie. M. Benbaïbeche a considéré, à l'occasion, que le problème que "vit l'Algérie depuis longtemps" était avant tout de nature "politique" et qu'il fallait à présent donner la priorité à la mise en place de "mécanismes émanant de la souveraineté populaire pour pouvoir définir les modalités d'accession et de départ du pouvoir". Devant une assistance moyenne, l'orateur a également estimé que les réformes politiques "aboutiraient bientôt avec la réussite des législatives du 10 mai", un jour qui marquera, a-t-il dit, "la refondation de l'Etat algérien moderne" et "le commencement d'un nouveau départ pour l'Algérie''. M. Benbaïbeche, qui a appelé son auditoire à "s'impliquer en force dans la concrétisation du changement à travers une participation massive aux prochaines élections prochaines", a estimé qu'il "ne faut pas laisser passer cette dernière chance que représente le 10 mai 2012". Analysant les différentes étapes et situations vécues par l'Algérie depuis l'indépendance, il dira que les crises majeures qui ont frappé le pays avaient pour origine une "déviation" par rapport au "message des Chouhada" au sujet de "l'édification d'un Etat de droit fondé sur des institutions et une Constitution consacrant l'égalité entre tous les citoyens". Evoquant le programme de son parti, M. Benbaïbeche a affirmé qu'il constituait "l'alternative" car ayant a pour "principe conducteur de confier les rênes du pays à des hommes compétents et intègres, en mesure de réaliser le changement". Si Fedjr El Djadid obtient des sièges à l'Assemblée nationale, "il se battra pour constituer un gouvernement qui portera symboliquement le nom de gouvernement de jeunes" car, a ajouté l'intervenant, "les problèmes sociaux des jeunes que sont le travail, le logement et d'autres, seront au centre des préoccupations de ce gouvernement". Au plan politique, M. Benbaibèche a renouvelé sa revendication pour "l'adoption d'un régime parlementaire comme mode de gouvernance du pays", car, a-t-il estimé, un tel système serait "plus à même de concrétiser la démocratie et de donner naissance à un Etat moderne".