Le président du Mouvement El Infitah, Omar Bouacha, a fait part samedi à Annaba de son "souhait" de voir le scrutin de jeudi prochain "ouvrir une nouvelle ère de prospérité et de bien-être en Algérie". "Notre pays a besoin d'un changement politique positif et d'institutions fortes et crédibles pour servir le développement dans tous les domaines", a ajouté Bouacha qui s'exprimait lors d'un rassemblement tenu au théâtre régional Azzedine-Medjoubi dans le cadre de la campagne pour les législatives. Pour le président du Mouvement El Infitah, ce rendez-vous électoral a "un rapport direct avec l'avenir du pays" d'où, selon lui, la nécessité pour les électeurs de voter "en faveur des candidats du Mouvement El Infitah" qui seront "à l'écoute des attentes et des préoccupations des citoyens". Considérant que la situation que traverse le pays est "difficile" en raison de l'accumulation des problèmes du logement et du chômage, il a ajouté, par ailleurs, que l'Algérie "n'est pas à l'abri des menaces extérieures et des convoitises des grandes puissances", citant à titre d'exemple l'instabilité dans la région du Sahel. S'agissant du programme électoral de son parti, le président du Mouvement El Infitah, qui figure en tête de la liste de candidatures de son parti à Annaba a promis au cas où il obtenait la majorité au sein de la future Assemblée nationale, de construire "trois nouvelles villes" au niveau de cette wilaya. Outre "la création de grandes entreprises publiques, la construction de barrages et de forages, la fermeture des prisons et leur remplacement par des unités économiques", le programme électoral du Mouvement El Infitah prévoit également "la reconsidération et la réhabilitation des compétences et des ressources humaines", selon son président. A la fin de son discours de près d'une heure, prononcé devant une assistance moyenne, composée principalement de jeunes, M. Bouacha a de nouveau appelé les électeurs à prendre conscience de l'importance de l'enjeu du scrutin législatif de jeudi prochain et à aller voter en masse pour "provoquer le changement et libérer le pays de la mauvaise gestion".