L'Algérie a condamné, jeudi depuis Genève, «dans les termes les plus fermes» la reprise par l'entité sioniste de son agression abjecte contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et sa violation de l'accord de cessez-le-feu, appelant la communauté internationale à agir de toute urgence pour garantir le respect de cet accord par la puissance occupante. Intervenant lors du débat général relatif au point 4 de l'ordre du jour de la 58e session du Conseil des droits de l'homme, le Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève et des organisations internationales en Suisse, Rachid Bladehane, a affirmé que «l'Algérie condamne dans les termes les plus fermes la reprise par l'entité sioniste de son agression abjecte contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, en violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu, signé en janvier dernier, et au mépris des chartes et des us internationaux». «Au moment où la communauté internationale nourrissait l'espoir de consolider le cessez-le-feu à Ghaza, d'alléger les souffrances du peuple palestinien et de lancer les efforts de reconstruction dans ce territoire palestinien, la reprise de l'agression vient briser tous ces espoirs et entraîner, de nouveau, la région dans un engrenage de carnage, de famine et de privation des moyens les plus élémentaires pour la survie», a-t-il martelé. Face à ces «graves» développements, ajoute M. Bladehane, «l'Algérie appelle la communauté internationale à agir de toute urgence afin de garantir le respect, par la puissance occupante, de l'accord de cessez-le-feu dans toutes ses dimensions et à travers toutes ses étapes». aL'Algérie a également réaffirmé sa solidarité absolue avec le peuple palestinien, assurant se tenir à ses côtés jusqu'à l'aboutissement de son projet national et l'établissement de son Etat indépendant et souverain, avec El-Qods pour capitale.