Les candidats concernés par l'examen du BEM (Brevet d'enseignement moyen), estimés à 775.955, ont terminé mardi les épreuves qui se sont étalées sur trois jours et attendent impatiemment les résultats qui seront proclamés le 2 juillet prochain. L'examen a concerné un total de 771.284 candidats scolarisés et 4.671 candidats libres, répartis sur 2.590 centres à travers l'ensemble du territoire national. A la fin des épreuves, les candidats étaient partagés entre satisfaction et déception. Certains considérant que les sujets étaient abordables, d'autres estimant, en revanche, qu'ils étaient difficiles. Des élèves et des enseignants dans six centres d'examen à travers trois wilayas du pays ont fait part de leur contestation à propos de l'épreuve d'éducation islamique, estimant que la Sourate du Saint Coran contenue dans l'épreuve ne figurait pas dans le programme de la 4ème année moyenne. Toutefois, le directeur de l'Office national des examens et concours (ONEC), M. Ali Salhi, a tenu à apporter des clarifications à ce sujet, affirmant que le cours en question, portant sur les versets de la Sourate "Foussilat" "figurait dans le programme scolaire et avait été dispensé par la plupart des établissements scolaires". Le ministère de l'Education nationale avait affirmé, pour sa part, qu'aucune décision n'avait été prise au sujet de l'ajustement du barème de notation des copies de la matière de l'éducation islamique. Le directeur de l'éducation de la wilaya d'Alger, M. Nadir Boulekroune, a indiqué, à ce propos, que "d'habitude, si un problème survient dans une des matières lors des examens officiels, la question est annulée et la note de cet exercice répartie sur les autres questions de la même matière". Le chargé de communication de l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation, M. Messaoud Amraoui, a soutenu, quant à lui, que le cours sur "la droiture" avait été "supprimé totalement du programme scolaire de la quatrième année moyenne". Le syndicat a appelé le ministère de l'Education nationale à revoir, dans ce cas, le barème de notation de la matière d'éducation islamique afin que les élèves "ne soient pas pénalisés". Tout candidat qui obtient une moyenne égale ou supérieure à 10/20 est admis en première année secondaire. Pour les recalés, l'admission dépendra de la moyenne compensée entre la moyenne des notes obtenues durant la 4ème année moyenne additionnée à la moyenne des notes obtenues au BEM. Institué en remplacement du Brevet de l'enseignement fondamental (BEF), le BEM est devenu national à la suite de l'unification des sessions du nord et du sud du pays en juin 2005.