L'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a indiqué mercredi à Alger qu'elle n'envisageait pas le lancement d'appels d'offres pour l'exploration d'uranium en Algérie, précisant que "ce métal stratégique" nécessitait "un cadre spécifique" pour son exploitation. L'exploitation de "l'uranium ne sera lancée que dans un cadre spécifique car c'est un produit stratégique", a déclaré à la presse M. Hocine Anane, président du conseil de l'administration de l'ANPM, en marge d'une session d'adjudication des mines. L'exploitation de ce métal obéit à "des règles internationales très strictes, nous ne pouvons le mettre en valeur dans n'importe quelles conditions que ce soit au niveau de l'exploitation ou de la commercialisation", a ajouté M. Anane qui s'est abstenu à donner plus des détails. Il a également écarté le lancement d'un appel d'offres pour l'exploration de ce minerai, du moins actuellement. L'Algérie dispose de 29.000 tonnes de réserves prouvées d'uranium, qui sont exploitables, selon des estimations annoncées septembre 2009 par le ministère de l'Energie et des Mines.