La communauté internationale a dit apprécier le choix du peuple égyptien après l'élection du candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi, comme premier président de l'Egypte après la chute d'Hosni Moubarak en février 2011. Dans le monde arabe, le président tunisien Moncef Marzouki a félicité son homologue, Mohamed Morsi, et lui a souhaité "plein succès" pour réaliser les objectifs de la révolution du 25 janvier dans son pays et pour "consacrer le processus démocratique" en Egypte, indique un communiqué de la présidence. La Syrie a, pour sa part, félicité Mohamed Morsi, pour sa victoire à la présidentielle en Egypte, tout en lui souhaitant "bonne chance", affirmant soutenir "les choix démocratiques des peuples", dans un communiqué officiel. De son côté, le roi Abdallah ben Abdel Aziz d'Arabie Saoudite a félicité Mohamed Morsi pour son élection à la présidence de l'Egypte, affirmant qu'il apprécie le choix du peuple, selon l'agence de presse saoudienne, Spa. En Occident, le président américain Barack Obama a assuré le nouveau président égyptien du "soutien des Etats-Unis à la transition de l'Egypte vers la démocratie", a indiqué la Maison Blanche. Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney a déclaré dans un communiqué qu'il était "essentiel que le nouveau gouvernement continue à faire de l'Egypte un pilier de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région". En Russie, le président Vladimir Poutine a salué la victoire du candidat des Frères musulmans, Mohamed Morsi, à la présidentielle en Egypte, et a souhaité une coopération "constructive" avec ce pays, selon un communiqué du Kremlin. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a, quant à lui, fait l'éloge du peuple égyptien pour l'atmosphère pacifique dans laquelle les élections présidentielles ont eu lieu et appelé M. Morsi à "assurer que le peuple de l'Egypte puisse réaliser ses aspirations pour la démocratie, la promotion des droits de l'Homme", selon un communiqué publié dimanche par le porte-parole de M. Ban à New York. Pour M. Ban, la remise imminente du pouvoir au président élu "marque la fin d'une phase importante de la transition en cours de l'Egypte vers la grande démocratie". De son côté, l'Union européenne (UE) a mis l'accent sur la nécessité de respecter le processus démocratique en Egypte et les droits fondamentaux du peuple égyptien. Dans une déclaration adoptée lundi à Luxembourg, les ministres européens des Affaires étrangères ont salué "la tenue pacifique de l'élection présidentielle et félicitent Mohammed Morsi pour sa victoire". Ils se sont dits "prêts à travailler" avec lui. L'enjeu, maintenant, "est que le processus de transformation démocratique se poursuive" en Egypte, a estimé le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle. "Nous sommes prêts à travailler avec le président égyptien dans le respect des droits démocratiques" et "des engagements de l'Egypte", a souligné le chef de la diplomatie française, M. Laurent Fabius. En Afghanistan, le président Hamid Karzaï a souhaité "coopérer" avec le premier président égyptien démocratiquement élu depuis la chute d'Hosni Moubarak, pour, a-t-il dit "croître les relations bilatérales". "Votre élection montre la détermination ferme et la confiance du peuple égyptien en votre programme", a estimé M. Karzaï dans un communiqué. Enfin en Chine, un porte-parole de la diplomatie chinoise a assuré "respecter le choix indépendant du peuple égyptien", après l'élection de Mohamed Morsi à la présidence de l'Egypte. "La Chine respecte le choix du peuple égyptien, et croit en plus de progrès et de développement pour l'Egypte sous la présidence de Morsi", a déclaré le porte parole Hong Lee, lors d'un point de presse. Au lendemain de sa victoire, le nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, a assuré que son pays était prêt à créer un nouvel "équilibre stratégique" régional. Mohamed Morsi a été déclaré dimanche vainqueur de la présidentielle en Egypte, devenant le premier président élu du pays depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011, après plusieurs semaines de révolte populaire. M. Morsi a obtenu 13 230,131 de voix (51.73%) contre 12 347,380 (48.3%) à son rival Ahmad Chafiq, un ancien Premier ministre de M. Moubarak, selon les résultats du second tour de la présidentielle donnée par le président de la commission électorale, Farouk Soltan.