La 138e session du conseil de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents préparatoire à la réunion des ministres arabes des affaires étrangères mercredi et jeudi prochains en présence du président égyptien, Mohamed Morsi et son homologue palestinien Mahmoud Abbas, a débuté lundi au Caire. Plusieurs questions sont à l'ordre du jour de cette session notamment les derniers développements du conflit arabo-israélien, la relance du processus de paix, le rapport du bureau principal de boycott d'Israël, le rapport sur la sécurité hydrique dans le monde arabe, le pillage des eaux arabes par Israël, les menaces nucléaires israéliennes, le terrorisme transfrontalier, la situation dans le Golan syrien et la solidarité avec le Liban. La session porte également sur les îles litigieuses entre l'Iran les Emirats arabe Unis après la demande de ces derniers d'exposer de nouveau cette question aux réunions du conseil de la Ligue après l'échec des efforts diplomatiques. L'embargo américain imposé au Soudan et ses répercutions, la paix et le développement au Soudan, en Somalie, aux îles Comores et le plan de règlement du conflit entre Djibouti et l'Erythrée, sont entre autres les questions à examiner par les délégués permanents de la Ligue arabe. La réunion ministérielle du conseil de la Ligue arabe sera précédée mercredi par deux réunion ministérielles à savoir la réunion sur la Syrie et celle chargée du suivi de la mise en œuvre des décisions du sommet de Baghdad. Le secrétariat général de la Ligue arabe a élaboré un rapport préliminaire sur le suivi des décisions du sommet de Baghdad afin de s'enquérir de l'engagement de chaque pays quant à la mise en œuvre des décisions du sommet arabe. Outre la question centrale de cette réunion ministérielle, celle de la situation en Syrie, plusieurs questions sont inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre dont la situation au Yémen et les efforts pour obtenir un soutien arabe à l'initiative du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ainsi que la situation en Libye après la passation du pouvoir du Conseil national de transition au Congrès général national.