Le général major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a insisté lundi à M'daourouch (40 km à l'Est de Souk Ahras) sur la nécessité de gérer ''efficacement et fermement" la sécurité dans les frontières terrestres. Au cours d'une visite d'inspection de l'école de sous-officiers de Gendarmerie nationale à M'daourouch, le général major Bousteila a affirmé que cette gestion constitue ''une des priorités'' de la Gendarmerie nationale qui veille à ''la protection des frontières contre toute menace quelle qu'en soit la nature ou l'origine''. La sécurité des frontières ''exige fondamentalement la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes'', a-t-il ajouté. Le commandant de la Gendarmerie nationale a reçu des explications sur le cycle et le programme de formation, assurés par l'école de sous-officiers dont la capacité d'accueil est de plus de 1.800 places pédagogiques. Il a ensuite présidé une rencontre avec les cadres de l'établissement devant lesquels il a insisté sur la qualité des formations dispensées qui doivent, a-t-il indiqué, ''satisfaire aux critères exigés à l'échelle internationale''. Le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, responsable de la cellule de communication de l'état-major de la Gendarmerie nationale, a indiqué que cette école a bénéficié, à l'instar des autres établissements, d'équipements pédagogiques et de formation modernes. Le général major Bousteila s'est rendu à Ain Bouthabet, dans la commune de Heddada, où il a inauguré un centre avancé relevant du Commandement des Unités des Gardes-frontières (CUGF). Les unités opérationnelles et les centres avancés des Gardes-frontières ''font partie du dispositif opérationnel de sécurisation de la bande frontalière et de lutte contre les différentes formes de crime organisé et de contrebande en vue de protéger l'économie nationale, la sécurité et la santé publique, a indiqué le lieutenant-colonel Kerroud. Il a également estimé que le renforcement de ce dispositif d'une manière ''efficace et coordonnée'' permet de faire des frontières "une ceinture de sécurité pour le pays''.