Le procès de sept (7) terroristes présumés impliqués dans des massacres, pose de bombes dans des lieux publics, rapts et viols depuis 1997 à Alger et ses environs, a été reporté lundi à la prochaine session criminelle par le tribunal criminel d'Alger, a-t-on constaté sur place. Le procès a été ajourné par le président du tribunal criminel, Mohamed Raggad en raison de l'absence de l'un des accusés qui n'a pas été extrait de la prison de Blida où il est incarcéré. Parmi les accusés, figure le dénommé Kobbi Hocine qui est à l'origine du démantèlement d'une cellule du groupe islamiste armé (GIA) à Alger, selon une source judiciaire. Les accusés doivent répondre des chefs d'accusation de "constitution d'un groupe terroriste armé, de massacre avec pose de bombes dans des lieux publics, assassinats, rapts et viols", a ajouté la même source. L'affaire remonte à 1997 lorsque l'accusé Hocine Kobbi a été chargé par le groupe terroriste activant à Alger de déposer une bombe artisanale à la gare ferroviaire de Gué de Constantine. L'engin a explosé entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité presque totale. Malgré son handicap, l'accusé Kobbi a continué d'être un élément de soutien et d'appui pour ce groupe terroriste, et il s'est chargé de procurer des renseignements ainsi que du transport des terroristes pour exécuter des attentats dans plusieurs régions de la capitale. Chargé par l'émir du GIA, Rachid Abou Tourab, d'exécuter un attentat suicide à la ceinture explosive, Hocine Kobbi décida alors d'informer les forces de sécurité sur les activités de ce groupe terroriste. Il a par ailleurs informé les forces de sécurité des caches des groupes terroristes ce qui a permis l'arrestation de plusieurs personnes et la récupération d'armes et de munitions de guerre.