Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a souligné dimanche à Alger, lors de sa rencontre avec le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, les "bonnes" relations entre l'Algérie et l'Union Européenne (UE), réitérant la détermination des deux parties à coopérer dans tous les domaines. Dans un communiqué de l'APN, M. Ould Khelifa a mis en exergue les "bonnes relations unissant l'Algérie et l'UE, premier partenaire économique de l'Algérie", indiquant que le Parlement algérien soutient la démarche de l'Algérie en faveur du renforcement de la coopération avec l'UE dans tous les domaines". Il a évoqué en outre la "nécessaire coordination avec l'UE pour la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les réseaux de trafic et le tarissement des sources de financement du terrorisme, y compris le payement de rançons aux terroristes". Les deux parties ont saisi cette occasion pour souligner l'importance majeure de la réconciliation nationale. Cette dernière a contribué, a estimé M. Ould Khelifa, à la démocratisation de la société algérienne, qui s'est traduite par une représentation diversifiée à l'APN et la liberté d'expression". Pour sa part, M. Barrosso a souligné que l'Algérie "demeure un pays important pour l'UE, non seulement sur le plan de la coopération bilatérale, mais également dans le cadre des relations euro méditerranéennes et euro-africaines". Il a souligné à ce propos l'"importance pour le parlement algérien de soutenir l'élargissement de la coopération à tous les domaines", ajoutant que l'"UE soutient les réformes politiques en Algérie". Le président de la Commission européenne a indiqué que l'Algérie fait face à de grands défis sécuritaires au niveau régional. "Nous sommes d'accord avec l'Algérie que les solutions aux conflits doivent être politiques", a-t-il souligné. Plusieurs questions internationales ont été abordées durant cette rencontre qui a eu lieu à la résidence Al Mithaq dont la situation au Sahel, en Palestine et en Syrie". Les deux parties ont également évoqué le conflit du Sahara occidental. A ce propos, M. Ould Khelifa a fait savoir que l'Algérie soutient le "droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément à la légalité internationale. "L'Algérie n'est pas partie prenante au conflit et n'a pas de différends avec le Maroc", a indiqué le président de l'APN qui a précisé que l'Union du Maghreb arabe est un "choix historique et stratégique pour l'Algérie".