La haute représentante des Nations unies pour le désarmement, Angela Kane est arrivée samedi à Damas, pour demander au gouvernement syrien l'autorisation d'enquêter sur des accusations d'utilisation d'armes chimiques. Mme Kane demandera au gouvernement syrien d'autoriser les experts de l'ONU déjà présents en Syrie à enquêter dans la banlieue de Damas, qui aurait été la théâtre d'attaque présumée à l'arme chimique. L'opposition syrienne avait accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir tué plus de 1.300 personnes à l'aide d'armes chimiques près de Damas. Les autorités syriennes avaient, de leur côté, démenti l'utilisation de ce type d'armes, soulignant qu'"il s'agit d'une tentative pour empêcher la commission de l'ONU d'enquête sur les armes chimiques de mener à bien sa mission". Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon avait formellement demandé aux autorités syriennes d'autoriser "une enquête sans délai" sur les accusations d'usage d'armes chimiques Il avait souligné que les allégations sur l'utilisation de ces armes contre des civils, faisant des centaines de morts constituerait "un crime contre l'humanité" qui aurait "de graves conséquences".