Douze (12) athlètes algériens prendront part à la 11ème édition des championnats d'Afrique juniors d'athlétisme prévue du 29 août au 1er septembre prochain au stade Germain-Comarmond à Bambous (Maurice), a-t-on appris mardi auprès de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA). La délégation algérienne, conduite par Noureddine Medour, s'est envolée lundi en début d'après-midi à destination de Port-Louis. L'équipe nationale a été retenue sur la base des minima exigés et réalisés par les athlètes sélectionnés. ''La direction technique nationale (DTN) de la FAA vise cinq podiums et sept places en finales, lors de ce rendez-vous africain qui permettra à quelques athlètes novices d'apprendre et de côtoyer le haut niveau'', explique la DTN. Pour la DTN, des podiums algériens sont attendus au 10.000 m marche, avec l'engagement d'Aymen Sabri et Abdessamie Saidani, au 400 m/Haies et au 400 m plat avec la participation de Dihia Haddar. De l'autre côté, les athlètes Mohamed Belbachir (400 m et 800 m) et Smail Oucherfiou (110 m/Haies), viseront aussi des médailles. Les sept autres représentants algériens auront comme objectif d'atteindre les finales dans leurs épreuves respectives. Il s'agit d'Hamza Benchabane (javelot), Sid Ali Khedim et Kenzi Yedjedd (400m/ haies), Hafidha Menaa et Yasmine Tabli (marteau), Hocine Khelif (800m) et Seifeddine Djarmouni (10000m). Selon les organisateurs, cette 11ème édition du championnat d'Afrique juniors d'athlétisme drainera quelque 370 athlètes (filles et garçons), issus de 32 pays. ''Nous sommes fin prêts à accueillir nos hôtes africains qui trouveront dans les meilleures conditions d'accueil et de compétition qu'on tient à réussir. Nous avons consenti de gros efforts pour être à la hauteur de l'évènement'', a indiqué le président du comité d'organisation, Vivian Dinan, qui est satisfait du travail d'équipe bien soudée pour offrir au continent un bon championnat organisé sous l'égide de la Confédération africaine d'athlétisme (CAA). Pour lui, organiser cette compétition était un défi dans la mesure où l'Association mauricienne d'athlétisme (AMA) n'avait que deux mois et deux jours pour tout préparer.