L'affaire de corruption du match CA Batna-JS Saoura, dans laquelle le tribunal d'Ain M'lila a prononcé une peine de 18 mois ferme contre l'ex-président de la JSS, Mohamed Zerouati, en juin passé, passera devant la cour d'appel d'Oum El Bouaghi le 29 courant, a-t-on appris mercredi auprès de l'ex-président du CAB, Farid Nezzar. "Après l'appel en cassation formulé par Zerouati, l'affaire passera à nouveau devant la cour d'appel d'Oum El Bouaghi le 29 de ce mois. J'espère qu'à cette occasion, la justesse de notre cause soit confirmée", a déclaré Nezzar à l'APS. Zerouati est accusé par le CAB d'avoir tenté de soudoyer deux de ses joueurs pour faciliter la tâche à la JSS lors de son match en déplacement disputé en octobre 2012 pour le compte de la 8e journée du championnat de Ligue 1 algérienne de football. Le responsable batnéen "table énormément" sur la confirmation de la cette peine, estimant que ce serait une "victoire morale" pour son club qui a longtemps réclamé son maintien parmi l'élite malgré sa relégation sur le terrain. Il a ajouté qu'en vertu des règlements de la fédération internationale de football (FIFA) "c'est plutôt la JSS qui devait descendre en Ligue 2", à cause de "sa tentative de corruption". D'ailleurs, la direction du CAB avait saisi la FIFA à propos de cette affaire, tout en brandissant la menace du boycott du championnat de Ligue 2 cette saison, avant de revenir à de meilleures sentiments. Des menaces qui ont coûté à Nezzar une suspension d'une année ferme de la part de la Ligue du football professionnel, le contraignant ainsi à se désister provisoirement de son poste de président du ''Chabab''. Par ailleurs, Nezzar a informé que le parquet de Batna a requis mardi une peine de "six mois de prison ferme" contre Zerouati suite à une plainte déposée contre ce dernier "pour diffamation" en attendant le verdict final qui sera prononcé "la semaine prochaine". "Zerouati avait prétendu que je lui ai demandé une somme d'argent contre le retrait de ma plainte dans la première affaire, ce qui est archi-faux. Du coup, il devra payer pour ses propos", a-t-il conclu.