Les travaux du 23e sommet ibéro-américain ont débuté vendredi à Panama, capitale de la République du Panama, sous le thème "le rôle politique, économique, social et culturel de la communauté ibéro-américaine au sein d'un nouveau contexte mondial''. Le sommet de deux jours réunit des dirigeants de 19 pays d'Amérique latine et trois autres de la péninsule ibérique, à savoir l'Espagne, le Portugal et l'Andorre. Le sommet est consacré à des discussions sur les questions politiques, économiques, sociales et culturelles d'intérêt commun, ainsi qu'aux moyens favorisant le renforcement de la coopération, de la coordination et de la solidarité régionales. Selon le ministre panaméen des Affaires étrangères, Fernando Nunez Fabrega, 14 chefs d'Etat participeront à ce sommet annuel, dont le président du Mexique Enrique Pena Nieto, le président de Colombie Juan Manuel Santos et le président du Portugal Anibal Antonio Cavaco Silva. En dehors des trois pays de la péninsule ibérique que sont l'Espagne, le Portugal et Andorre, les pays d'Amérique latine concernés sont l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, Cuba, la République dominicaine, le Guatemala, l'Equateur, El Salvador, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, le Pérou, l'Uruguay et le Venezuela. L'idée de tenir un sommet ibéro-américain afin de fournir un forum aux nations hispanophones et lusophones, qui partagent un héritage culturel et historique commun, a été proposé par le roi d'Espagne Juan Carlos en 1976. Le premier sommet a été officiellement tenu à Guadalajara au Mexique en 1991. Le secrétariat général ibéro-américain (SEGIM), créé lors d'un sommet au Costa Rica en novembre 2004, est basé à Madrid en Espagne, avec l'objectif de promouvoir des liens plus étroits entre les pays de la péninsule ibérique et d'Amérique latine. Une déclaration nommée d'après la ville hôte paraîtra à chaque rencontre du sommet.