L'entraîneur de la sélection algérienne de football, Vahid Halilhodzic, a mis en garde vendredi ses protégés contre les "provocations" de l'adversaire burkinabé lors de la rencontre qui opposera les deux équipes mardi prochain à Blida en barrage retour qualificatif la coupe du monde 2014 au Brésil. "C'est clair. Les Burkinabés vont certainement essayer de nous provoquer dès le début de la rencontre pour nous faire sortir des débats. C'est le piège dans lequel il ne faut surtout pas tomber", a déclaré le technicien bosnien en conférence de presse tenue au complexe Mohamed-Boudiaf (Alger). Les Verts s'étaient inclinés lors du match aller à Ouagadougou sur le score de 3 à 2, une avance que les Etalons comptent préserver par "tous les moyens", prédit le coach national. Et pour contrecarrer justement le plan des Etalons visiteurs, l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire accorde au volet psychologique une importance extrême depuis le début du regroupement de l'équipe nationale en début de semaine au centre technique de Sidi Moussa. "Je parle beaucoup à mes joueurs. J'essaye de les mettre dans les meilleures dispositions psychologiques possibles pour qu'ils abordent le match de mardi prochain avec la sérénité voulue. Cette rencontre pourrait se jouer sur des détails. Ceci exige de nos joueurs de rester concentrés tout au long du temps de la rencontre", a-t-il martelé. Il faut dire que le technicien bosnien a beaucoup d'admiration pour l'adversaire, dont la force se situe, selon lui, dans "cette homogénéité" de son effectif, puisque 90% des joueurs composant l'équipe burkinabé actuellement jouent ensemble depuis plusieurs années, a fait savoir Halilhodzic. "Pour votre information, lorsque j'ai entraîné la Côte d'Ivoire en 2009, j'ai affronté le Burkina Faso qui recelait déjà en sein la majorité des joueurs de son effectif actuel, contrairement à la sélection algérienne qui a connu beaucoup de changements", a-t-il dit. Halilhodzic a notamment mis l'accent sur la nécessité de "ne pas laisser des espaces à des joueurs comme Pitroipa, Bance ou Traoré", estimant que deux des trois buts concédés par l'équipe nationale à Ouagadougou sont le résultat justement d'''un moment de déconcentration" de la défense algérienne qui, selon ses dires, a commis "des erreurs impardonnables".