Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), M. Belkacem Sahli, a appelé samedi à Alger, la classe politique à s'éloigner de toute suspicion "anticipée et infondée" quant à la régularité de la prochaine élection présidentielle prévue en 2014. Lors d'une conférence de presse sur les résultats de la 2e session ordinaire du conseil national de l'ANR, tenue le 25 novembre dernier, M. Sahli a mis en garde les formations politiques contre "toute crainte à l'égard de la capacité et la volonté des institutions de l'Etat d'organiser les prochaines échéances électorales dans un climat de neutralité totale". Il a précisé à ce propos, que la revendication de certains partis politiques liée à la supervision par une commission indépendante de l'organisation de la présidentielle n'est que "surenchère politique et revendication irréaliste générées par l'absence, dans leurs rangs, d'un encadrement humain qualifié". "L'expérience de la commission indépendante de surveillance des dernières élections législatives et locales était peu encourageante car la majorité de ses membres étaient en quête d'avantages personnels", a-t-il poursuivi. D'autre part, M. Sahli a indiqué que son parti "soutient encore le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, jusqu'à la fin de son mandat", rappelant qu'"avant la réforme politique, nous critiquions certaines lacunes comme la fermeture du champ politique, médiatique et syndical". "Après l'ouverture par l'élargissement de la participation à la prise de décision, nous continuons à soutenir les réformes du président de la République". "Il est prématuré de soutenir ou de s'opposer à la candidature du président de la République avant même qu'il n'ait affiché son intention de briguer un quatrième mandat", a-t-il encore ajouté. L'ANR "ne présentera aucun candidat à la prochaine présidentielle", soulignant que son parti soutiendra "le candidat du consensus avec le courant national démocratique". S'exprimant sur la révision de la constitution, M. Sahli préconise l'amendement du préambule de la constitution et d'y greffer les évènements ayant marqué les cinquante dernières années", estimant important de "prévoir le poste de vice-président pour représenter la nouvelle génération". Il a rappelé en outre, le soutien de son parti "au régime semi-présidentiel car le contexte actuel n'est pas en mesure de répondre aux exigences du régime parlementaire". Après avoir rappelé les positions de sa formation politique lors de la 2e session ordinaire du conseil national et qui ont trait à la situation politique et économique du pays, il a appelé le gouvernement à tirer profit des experts du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du respect des décisions de l'Etat notamment celles liées à la politique monétaire actuelle.