Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a déclaré mercredi soir dans la capitale française, que les entretiens qu'il a eu dans la journée avec son homologue français, Laurent Fabius, ont permis de constater qu'un climat "extraordinairement positif " préside aux relations algéro-françaises. "Nous avons constaté qu'un climat extraordinairement positif, préside aux relations algéro-française, qu'il y a une densité dans les activités, un dynamisme dans les interactions et aussi une volonté politique très affirmée de régler les problèmes qui sont toujours posés dans les relations bilatérales", a affirmé le ministre à la presse algérienne, au siège de l'ambassade d'Algérie à Paris. "Des progrès ont été accomplis", a-t-il assuré, ajoutant cependant que" beaucoup reste à faire" mais que la relation entre Paris et Alger "est prometteuse" et que le partenariat stratégique algéro-français "devient rapidement une réalité". Le chef de la diplomatie algérienne a relevé également avoir constaté avec M. Fabius, " des progrès dans la mise en oeuvre de ce partenariat " et que " beaucoup de dossiers ont avancé". Sur le motif de sa visite en France M. Lamamra, a expliqué que celle-ci s'inscrit dans le cadre de la première réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau qui se tiendra à Alger le 16 et 17 décembre. Cette réunion, a dit le ministre des Affaires étrangères est-elle même "une réunion d'évaluation des progrès accomplis en une année de mise en œuvre de la déclaration d'Alger", conclue entre les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande à la faveur de la visite d'Etat que celui-ci a effectuée à Alger en décembre 2012. Dans un communiqué, le Quai d'Orsay a de son côté indiqué que l'entretien entre les deux chefs de diplomatie, marque "une étape supplémentaire dans le renouveau que connaît la relation bilatérale" depuis la visite d'Etat du président Hollande en Algérie. "Les progrès importants" accomplis depuis un an, notamment dans les domaines-clés du partenariat économique (dont l'énergie, les transports et l'agriculture) et de la coopération en faveur de l'éducation et de la jeunesse, ont également été salués à la faveur de cet entretien, a ajouté le communiqué du Quai d'Orsay. Les principales questions régionales, dont "la gestion des frontières dans la zone sahélo-saharienne et les moyens de renforcer la lutte contre le terrorisme", ont également été évoquées lors de cet entretien qui a réuni les deux ministres à la veille du sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique, prévue le 6 et 7 décembre, a encore précisé le Quai d'Orsay.