Le ministre de la Justice garde des sceaux, Tayeb Louh, a affirmé, mardi à Alger, que la préservation de la sécurité et de la stabilité en Algérie "constitue plus que jamais un devoir pour chaque Algérien et Algérienne à lumière des derniers développements en cours sur la scène internationale". M. Louh a fait cette déclaration à l'occasion de l'installation de la commission chargée de l'élaboration du projet de loi amendant et complétant le Code pénal en termes de renforcement les dispositions relatives à la lutte contre les violences faites aux femmes et de la commission chargée de l'élaboration du projet de loi portant création d'un fonds destiné aux femmes divorcées ayant des enfants mineurs à charge. Le ministre a souligné dans ce contexte la nécessité d'intensifier les efforts pour la poursuite des réformes globales engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika depuis son accession au pouvoir, des réformes qui "ont porté leurs fruits dans plusieurs domaines et permis de combler les carences qui ont failli conduire à la dislocation de la société durant la dernière décennie du siècle dernier". "La crise qu'a connue l'Algérie aurait entamé les fondements de l'Etat, n'étaient-ce les réformes engagées par le président Bouteflika", a soutenu M. Louh soulignant l'importance de consolider et de préserver les acquis réalisés dans différents domaines en plaçant l'intérêt de l'Algérie au-dessus de toute autre considération".