Des consultations "informelles", à l'initiative de l'Algérie, regroupant le ministre des Affaires étrangères libyen, Mohamed Abdelaziz, et ses homologues des pays du voisinage (Algérie, Tunisie, Egypte, Tchad, Niger, Soudan) ont eu lieu mardi à Alger. Les participants, après avoir écouté un exposé du chef de la diplomatie libyenne sur la situation qui prévaut dans son pays, ont échangé les analyses sur "la vision qu'il conviendrait d'adopter et les moyens susceptibles d'être mobilisés pour engager l'ensemble des parties en présence à opter pour un dialogue sincère et inclusif", a indiqué à l'APS le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. Il a précisé que ce dialogue doit "favoriser la recherche de solutions aux problèmes sécuritaires et institutionnels, de façon à mettre le pays à l'abri de nouvelles contingences et à le propulser sur la voie d'une stabilité durable, seule à même d'assurer le retour de la paix et la reprise de l'effort d'édification et de développement". Les ambassadeurs des pays ayant participé à la réunion ont été chargés "d'approfondir la réflexion" sur les questions évoquées et de présenter les conclusions de leurs travaux à la 2ème réunion prévue mercredi selon le "même format", en marge des travaux de la 17ème Conférence ministérielle du Mouvement des Non-alignés, a ajouté Benali Cherif. La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, le secrétaire de la Ligue arabe, Nabil el Arabi, et l'envoyé spécial de la Ligue arabe pour la Libye, Nacer El Kedoua, ont pris part à la rencontre.