Alors que le feu est sous toutes les marmites, le 19ème sommet de l'Union africaine (UA) qui s'est ouvert jeudi 12 juillet dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, semble se préoccuper principalement de la question de départager les candidatures du Gabonais Jean Ping et de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne épouse de l'actuel chef d'Etat sud-africain, qui se livrent une compétition pour la présidence de la Commission de l'UA, organe clé de l'organisation panafricaine. Si l'Algérie participe à ce sommet, elle est représentée toutefois par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui en sa qualité de représentant du président de la République, assistera aujourd'hui à la 27ème réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du Comité africain d'orientation du NEPAD et au sommet du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Quant à Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, il représente l'Algérie au Conseil exécutif de l'UA dont les travaux ont pris fin hier. Il va sans dire que l'élection du président de la Commission de l'UA pèse dores et déjà sur les travaux du Sommet, puisque cette opération devait être réglée en janvier dernier lors du précédent sommet des chefs d'Etat qui s'est tenu à Addis Abeba. Un Comité ad hoc a été mis sur pied par le président en exercice de l'UA, le Béninois Thomas Boni Yayi, mais ce comité composé de six autres Etats n'a pu faire évoluer les positions de l'un et l'autre candidat. Jean Ping, président sortant qui brigue un second mandat et Nkosazana Dlamini-Zuma tiennent tous les deux à leur candidature, chacun étant assuré de recueillir au moins un tiers des suffrages. Jean Ping et Nkosazana Dlamini-Zuma représentent, explique-t-on, respectivement le bloc francophone et anglophone. D'après les informations qui ont filtré, il est attendu que le comité des sept chefs d'Etat présente au Sommet un rapport où il fera constater qu'il «n'est pas arrivé à un compromis». Le président en exercice de l'UA, Thomas Boni Yayi aurait tenté en vain de dissuader la représentante de l'Afrique du Sud de se porter candidat, mais son pays ne l'entendait pas de cette oreille. Mais il semblerait que Jean Ping est en difficulté. Il a été accusé vendredi par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) d'avoir utilisé le canal officiel de l'UA pour se faire réélire. La SADC l'a, du reste, sommé de s'excuser. Tout compte fait, l'intérêt que suscite cette élection risque bien sûr d'évacuer les problèmes épineux qui rongent le continent même si le thème officiel auquel se consacre ce sommet se focalise sur la relance du commerce interafricain. On peut tout juste noter ce hiatus entre cette bataille de leadership et une actualité africaine dominée par la crise malienne et le conflit entre les deux Soudan autour d'un désaccord sur le contrôle des sites pétroliers sur leurs frontières. Cette compétition pour remporter la présidence de la Commission survient après une année 2011 chaotique. Révolution en Tunisie, crise en Egypte, raids de l'Otan en Libye, la chute puis l'assassinat de Kadhafi, roi des rois d'Afrique. Notons que sept personnalités devraient à l'ouverture de ce sommet prononcer des allocutions, il s'agit du président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, du Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, du président sénégalais Macky Sall, de l'Emir du Koweit, Sheikh Sabah Al-Ahmed Al Jaber Al Sabah, invité d'honneur de la conférence et du président de l'Union africaine, Boni Yayi. Alors que le feu est sous toutes les marmites, le 19ème sommet de l'Union africaine (UA) qui s'est ouvert jeudi 12 juillet dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, semble se préoccuper principalement de la question de départager les candidatures du Gabonais Jean Ping et de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne épouse de l'actuel chef d'Etat sud-africain, qui se livrent une compétition pour la présidence de la Commission de l'UA, organe clé de l'organisation panafricaine. Si l'Algérie participe à ce sommet, elle est représentée toutefois par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui en sa qualité de représentant du président de la République, assistera aujourd'hui à la 27ème réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du Comité africain d'orientation du NEPAD et au sommet du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Quant à Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, il représente l'Algérie au Conseil exécutif de l'UA dont les travaux ont pris fin hier. Il va sans dire que l'élection du président de la Commission de l'UA pèse dores et déjà sur les travaux du Sommet, puisque cette opération devait être réglée en janvier dernier lors du précédent sommet des chefs d'Etat qui s'est tenu à Addis Abeba. Un Comité ad hoc a été mis sur pied par le président en exercice de l'UA, le Béninois Thomas Boni Yayi, mais ce comité composé de six autres Etats n'a pu faire évoluer les positions de l'un et l'autre candidat. Jean Ping, président sortant qui brigue un second mandat et Nkosazana Dlamini-Zuma tiennent tous les deux à leur candidature, chacun étant assuré de recueillir au moins un tiers des suffrages. Jean Ping et Nkosazana Dlamini-Zuma représentent, explique-t-on, respectivement le bloc francophone et anglophone. D'après les informations qui ont filtré, il est attendu que le comité des sept chefs d'Etat présente au Sommet un rapport où il fera constater qu'il «n'est pas arrivé à un compromis». Le président en exercice de l'UA, Thomas Boni Yayi aurait tenté en vain de dissuader la représentante de l'Afrique du Sud de se porter candidat, mais son pays ne l'entendait pas de cette oreille. Mais il semblerait que Jean Ping est en difficulté. Il a été accusé vendredi par la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) d'avoir utilisé le canal officiel de l'UA pour se faire réélire. La SADC l'a, du reste, sommé de s'excuser. Tout compte fait, l'intérêt que suscite cette élection risque bien sûr d'évacuer les problèmes épineux qui rongent le continent même si le thème officiel auquel se consacre ce sommet se focalise sur la relance du commerce interafricain. On peut tout juste noter ce hiatus entre cette bataille de leadership et une actualité africaine dominée par la crise malienne et le conflit entre les deux Soudan autour d'un désaccord sur le contrôle des sites pétroliers sur leurs frontières. Cette compétition pour remporter la présidence de la Commission survient après une année 2011 chaotique. Révolution en Tunisie, crise en Egypte, raids de l'Otan en Libye, la chute puis l'assassinat de Kadhafi, roi des rois d'Afrique. Notons que sept personnalités devraient à l'ouverture de ce sommet prononcer des allocutions, il s'agit du président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, du Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, du président sénégalais Macky Sall, de l'Emir du Koweit, Sheikh Sabah Al-Ahmed Al Jaber Al Sabah, invité d'honneur de la conférence et du président de l'Union africaine, Boni Yayi.