SMARA (camps des réfugiés sahraouis) - Les femmes sahraouies ont appelé, lundi à Smara, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, à "imposer la légalité internationale, hâter le processus de décolonisation du Sahara Occidental et élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l'Homme". Au terme des travaux de son 7e congrès, l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) a appelé le conseil de sécurité "à oeuvrer pour la consécration de la paix et de la stabilité en faveur du peuple sahraoui, victime d'une guerre criminelle menée par l'occupation marocaine". L'union a, d'autre part, appelé l'Union africaine (UA) "à maintenir ses nobles positions vis-à-vis de cette cause juste et à trouver de nouvelles formules pour l'action commune avec le Conseil de sécurité pour amener le Maroc à se conformer à la légalité internationale et parvenir à une solution qui permette au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination, à travers un référendum juste et équitable". Dans un message adressé au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les congressistes ont exprimé leur "pleine reconnaissance et grande considération" au président Bouteflika pour ses efforts d'appui et de soutien à la cause sahraouie juste. L'UNFS avait salué auparavant la participation "fructueuse" de l'Algérie à ce congrès. Par ailleurs, les femmes sahraouies ont adressé un message au président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, dans lequel elles ont fait part de leur "attachement aux acquis réalisés à ce jour par la femme sahraouie". La clôture des travaux du 7 e congrès de l'UNFS, organisé sous le thème "Gdeim Izik pour toujours" a été marquée par l'élection de sa secrétaire générale, Fatma Mahdi, de 8 membres du bureau exécutif et de secrétaires régionales et par l'adoption du statut de l'union.