Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a mis l'accent jeudi à Hassi Messaoud sur la nécessité d'ouvrir la zone industrielle de la nouvelle ville aux investisseurs pour ne plus la confiner dans les filiales de Sonatrach. A l'occasion du lancement du projet de 2000 logements publics locatifs au niveau de la ville nouvelle de Hassi Messaoud, M. Sellal a instruit les responsables du projet a penser, dès maintenant, à ouvrir la voie notamment en matière de foncier aux investisseurs privés en dehors du secteur des hydrocarbures, qualifiant cela d'"urgent" car, a-t-il dit, "c'est cela qui va créer la ville". Dans ce sens, il a recommandé aux responsables du projet de réserver le foncier selon les besoins en ayant une certaine "flexibilité". M. Sellal a reçu des explications concernant le méga-projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud, notamment en ce qui concerne le quartier "prioritaire", qui sera érigé à l'horizon 2018 et devant abriter 45.000 habitants. Les travaux sur le site des 2000 logements ont été lancés en juillet 2014 avec des opérations de terrassement confiés aux entreprises nationales Cosider et Kahrakib et la mobilisation d'un groupement de bureaux d'études nationaux. Selon ces mêmes explications, la ville nouvelle de Hassi Messaoud est organisée en quatre parties avec un centre ville et les responsables du projet souhaitent disposer des moyens financiers pour l'aménagement d'un quartier traditionnel appelé la medina. Le projet comportera également une station de captage d'eau, une de déminéralisation, et une de pompage pour pouvoir alimenter la région en eau potable. Le responsable du projet a expliqué que les assiettes foncières sont mises à disposition selon les besoins exprimés par les autorités locales. Après avoir pris connaissance de la conception du projet, M. Sellal a instruit les responsables de respecter le caractère et les spécificités architecturales de la région du sud.