Le film syrien "Quatre heures à l'horaire d'El Firdaous" de Mohamed Abdelaziz, projeté mercredi soir à la salle "Maghreb" d'Oran, dans le cadre de la compétition des longs métrages de la 8ème édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), constitue une oeuvre cinématographique qui décrit l'horreur, la douleur et la destruction en Syrie. En deux heures, il résume la situation de chaos dans ce pays blessé et l'horreur de la violence et de la destruction qui y sévit. Le réalisateur tente, à travers cette oeuvre, d'archiver une réalité amère faire de douleurs et de violence à cause de la crise que connait la Syrie (dislocation sociale, exode collectif vers des pays voisins, ...), a-t-il souligné déclarant "ce film est un cri résonnant de la situation". Ce film oeuvre à clarifier le processus de évènements qu'a connus la Syrie depuis le début de ce qui est appelé "printemps arabe" en attirant l'attention sur des déviations par des groupes extrémistes, a-t-il ajouté faisant savoir que d'énormes difficultés ont été rencontrées lors du tournage abordant la situation sécuritaire. Le film met l'accent sur autres phénomènes comme l'exclusion, la pauvreté et autres fléaux. Se rapprochant des films documentaires puisque plusieurs scènes sont prises d'événements réels, cette oeuvre relate l'histoire de sept personnes dont les destinées se croisent en un seul jour à Damas. Les comédiens qui ont participé à ce film sont Samer et Mohamed Al Rachi, Nouar Youcef, Rana Rich. Le réalisateur, qui est aussi le scénariste, a vu ses films trop critiqués, parce qu'ils abordent des tabous dans la société syrienne. Cette oeuvre cinématographique a été projetée à l'avant-dernière journée de la compétiton des longs métrages de la 8ème édition du FIOFA, qui met en lice 12 films. Les lauréats seront connus vendredi soir.