Les épreuves des Jeux africains de la jeunesse (JAJ) prévus en 2018 à Alger, seront qualificatives pour les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ-2019) en Argentine, a révélé lundi à Alger le président de l'Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), Lassana Palenfo. "Les athlètes africains qualifiés pour les jeux olympiques de la jeunesse (JOJ-2019) en Argentine seront connus à l'issue des JAJ-2018 d'Alger, où chaque discipline sera chapeautée par sa Fédération internationale respective qui se chargera de l'établissement des critères de qualification", a déclaré Palenfo à l'APS en marge d'une visite au Complexe olympique Mohamed-Boudiaf d'Alger. Le patron de l'ACNOA a présidé dimanche à l'hôtel Hilton d'Alger une réunion extraordinaire du comité exécutif de l'instance continentale, provoquée suite la décision du Comité technique spécialisé (CTS) et la réunion du sous-comité des ministres africains des Sports sur la gestion et la propriété des jeux Africains. "Ce n'est pas la première fois que je visite des infrastructures sportives à Alger. Avec les travaux de rénovation modernisation du stade du 5-juillet, nous constatons que l'Algérie est déjà prête pour les JAJ-2018", s'est félicité Palenfo, annonçant que l'ACNOA cherche la formule pour l'organisation des 1ers jeux Africains de plage. Pour sa part, le président du Comité olympique et sportif algérien (COA) et vice-président de l'ACNOA, Mustapha Berraf, a indiqué que la grande majorité des épreuves des JAJ-2018 se dérouleront à l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. "La compétition se déroulera au stade du 5-juillet, à la piscine de l'OCO, aux salles Harcha-Hacène et la Coupole et probablement à la salle de Chéraga pour les disciplines qui ne drainent pas beaucoup de monde", a précisé Berraf. Jeux Africains: renouer les liens avec l'UA Lors de leur réunion tenue pendant les JA-2015 à Brazzaville (Congo), les ministres de la Jeunesse et Sports africains ont réaffirmé leur position, celle de ne pas céder la propriété des jeux africains. "La lettre faisant part des appréhensions de l'ACNOA dans sa quête de se conformer aux exigences du mouvement olympique concernant la propriété des jeux Africains a fait l'objet d'une incompréhension des ministres (...) Il est nécessaire et important que l'ACNOA renoue les lien avec l'Union Africaine (UA) pour relancer les négociations", selon le document ponctuant la réunion d'Alger et dont l'APS détient une copie. "L'ACNOA reconnaît que les jeux Africains sont uniques dans leurs origines et objectifs et qu'il était recevable que les gouvernements continuent à être impliqués. Le mouvement olympique réitère sa volonté à continuer à développer un partenariat avec l'UA et les gouvernements dans la promotion, la gestion et l'organisation des JA", poursuit le document. Dans le même registre l'association présidée par le général Lassana Palenfo a estimé "qu'il était impératif de maintenir le caractère tripartite de l'organisation des jeux, constituée de l'Union Africaine (UA), l'Association des comité nationaux olympiques africains (ACNOA) et l'Union des Confédérations sportives africaine (UCSA)". Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, souligné dimanche en ouverture de la réunion de l'ACNOA que la 3e édition des jeux africains de la jeunesse (JAJ-2018) à Alger en 2018 représente "un rendez-vous important" pour les sportifs du continent, car intervenant deux ans avant la tenue des Jeux olympiques-2020. "Je tiens à remercier les autorités algériennes à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour l'engagement sans réserve en direction de l'édification d'une Afrique sportive, forte par ces jeunes qui représentent l'avenir du continent", a conclu Lassana Palenfo.