, dans le cadre du "raffermissement" de la coopération entre les deux établissements, indique samedi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Cette décision a été prise à l'occasion des entretiens qui ont réuni le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, avec MM. Christian Brechot et Marc Jouan, respectivement directeur général de l'Institut Pasteur Paris et directeur international du réseau international des instituts Pasteur. Ainsi, les deux parties ont convenu de "mettre en place un programme soutenu de développement du partenariat à l'effet de hisser les capacités de l'institut Pasteur Algérie à un niveau lui permettant de retrouver sa place en tant que plus ancien au monde après celui de Paris, sachant que le réseau mondial compte 33 instituts Pasteur répartis sur 28 pays". A cet effet, "il a été décidé de redynamiser les rencontres scientifiques impliquant l'institut Pasteur Algérie, qui abritera, en 2017, la réunion du réseau international des instituts Pasteurs, et de mettre en place une stratégie de développement des capacités scientifiques de l'institut Pasteur Algérie, basée sur des programmes de recherche et de formation", relève la même source. Dans le même cadre, l'Institut Pasteur Paris "apportera son expertise et son savoir faire au développement des capacités industrielles de l'Institut Pasteur Algérie dont les activités sont en cours de filialisation", souligne-t-on. Par ailleurs, les premières journées algéro-françaises sur la santé auront lieu les 02 et 03 décembre prochain à Alger, a-t-on annoncé en marge de l'audience accordée par M. Boudiaf à l'ambassadeur de France en Algérie Bernard Emié. Les deux parties ont abordé, à cet égard, l'état des préparatifs de l'organisation de ces journées qui porteront sur tous les secteurs d'activité comme le médicament, les équipements, les services médicaux, la formation et l'ingénierie hospitalière. D'autre part, et dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, M. Boudiaf a évoqué avec l'ambassadeur français l'état d'avancement de la réalisation de l'usine de production de médicament de Sidi Abdallah qui sera la plus importante en Afrique et qui sera inaugurée en février prochain, selon la même source. M. Emié a fait part, à cette occasion, de "la volonté d'un autre grand laboratoire français d'investir en Algérie dans le domaine de la production de médicaments à usage de la médecine humaine", ajoute la même source.