Les présidents des conseils arabes économiques et sociaux, réunis vendredi à Alger pour la création de la ligue des conseils arabes économiques et sociaux et instances similaires, se sont accordés sur la structure organisationnelle et de l'identité des représentants de la direction de cette ligue. Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes a annoncé, lors de la première journée de la conférence, avoir été élu à la majorité, président de la ligue et président de son assemblée générale et du conseil d'administration composé de 5 membres : Maroc, Palestine, Liban et Soudan pour les conseils économiques et sociaux et la Jordanie pour les instances similaires. Par ailleurs, le président du conseil économique et social du Liban, Roger Nesnas a été désigné vice-président de la ligue des conseils arabes économiques et sociaux alors que secrétaire général du CNES, Lakhdar Guenoun a été désigné au poste de secrétaire générale de la ligue. Selon M. Babes, les représentants de la ligue ont pour mission d'œuvrer à assurer sa présence de cette instance sur la plan international face aux défis imposés par les conjonctures politique et socioéconomique dans le monde. La ligue veut également se rapprocher davantage de l'organisation des Nations unies pour défendre les questions socio-économiques du monde arabe. M. Babes a indiqué par ailleurs que la réunion d'aujourd'hui a porté notamment sur l'examen de l'agenda 2015-2016, la formation d'un groupe de travail composé d'experts ayant pour mission d'examiner la problématique de la dégradation de la situation sécuritaire dans le monde arabe en vue de sortir avec des solutions en faveur des objectifs du développement durable. Les membres de la ligue ont convenu également de la tenue en 2016 d'un séminaire de haut niveau des conseils économiques et sociaux internationaux pour débattre de la mission principale de ces instances. De son côté, M. Nesnas a souligné l'importance de "raffermir les liens entre le Maghreb, le Moyen Orient et les conseils internationaux", estimant que la création d'un conseil méditerranéen économique et social, "reste une nécessité" pour contribuer davantage à la consécration des valeurs de solidarité et l'amélioration des politiques et des modes socioéconomiques".