Le classement mondial de l'Algérie dans le développement humain s'est amélioré en se hissant au 83ème rang en 2014 contre la 93ème place en 2013 sur 188 pays, soit un gain de dix (10) places, indique le rapport mondial 2015 du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Avec un Indice de développement humain (IDH) évalué à 0,736 (la note parfaite étant de 1), l'Algérie est classée par cette agence de l'ONU parmi les 56 pays ayant un développement humain "élevé". Selon l'indice IDH, les pays sont classés par le PNUD en quatre (4) catégories: les pays à développement "très élevé" (49 pays dans le rapport 2015), "élevé" (56 pays), "moyen" (39 pays) et "faible" (44 pays). Au niveau maghrébin, la Tunisie est classée à la 96ème place (IDH élevé), le Maroc à la 126ème (IDH moyen), la Libye à la 94ème (IDH élevé) et la Mauritanie à la 156ème (IDH faible). Le calcul de l'IDH est axé sur trois critères fondamentaux du développement humain: l'espérance de vie et la santé, la capacité à acquérir des connaissances (mesurée par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) et la capacité à atteindre un niveau de vie décent (mesurée par le revenu national brut par habitant). Pour mieux mesurer le développement humain, le Pnud prend également en considération d'autres paramètres tels l'indice de développement du genre entre les hommes et les femmes, l'autonomisation des femmes et les aspects de la pauvreté. Dans ce classement mondial, les dix premiers pays ayant le meilleur IDH au monde (indices allant de 0,944 à 0,913) sont la Norvège, Australie, Suisse, Danemark, Pays-Bas, Allemagne, Irlande, Etats-Unis, Canada et Nouvelle-Zélande. Les dix derniers pays dans ce classement sont tous africains. Il s'agit du Mali, Mozambique, Sierra Leone, Guinée, Burkina Faso, Burundi, Tchad, Erythrée, République centrafricaine et Niger. Par ailleurs, cette agence onusienne indique que le nombre de personnes vivant dans un cadre peu propice au développement humain a diminué, passant de 3 milliards d'individus en 1990 à un peu plus d'un (1) milliard en 2014 sur 7,3 milliards d'habitants. Elle recommande d'articuler les actions de renforcement du développement humain autour, notamment, de la création de nouveaux débouchés pour élargir les choix de travail et la garantie du bien-être des travailleurs pour renforcer un lien positif entre travail et développement humain. Aussi, elle préconise un programme d'actions pour accélérer le changement selon une approche à trois piliers: un nouveau contrat social, un pacte mondial et l'Agenda pour le travail décent. Le PNUD définit le développement humain comme étant "l'élargissement des choix offerts à chacune et à chacun en se préoccupant aussi de la richesse de la vie humaine et non pas simplement de la richesse des pays".