Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a réitéré mercredi à Bordj Bou arreridj la nécessité du "retour à la référence religieuse nationale de nos aïeuls". Le ministre a estimé impératif de convaincre l'élite intellectuelle de se ressourcer dans ce référent religieux authentique, considérant que la pratique religieuse postindépendance a hérité "des impuretés semées par l'occupation française qui s'immisçait dans les moindres détails de formation des imams et de gestion des mosquées". Les contours de cette référence ont été, de ce fait, perdus et la société s'est retrouvée exposée à des idées religieuses extérieures "adaptées aux spécificités d'autres communautés musulmanes mais étrangère à la nôtre", a ajouté Mohamed Aïssa. "Notre lignée est noble et on est fier de notre patrimoine culturel, de nos us et de nos traditions'', a ajouté le ministre qui a souligné que les savants de l'Algérie ont des contributions d'envergure nationale, régionale et internationale qui ‘‘constituent la référence religieuse nationale'' que nous œuvrons à enrichir le contenu par les colloques de sorte à parvenir d'ici 2019 à concevoir une loi directive pour le secteur qui défendra cette référence''. Le ministre a présidé au début de visite dans la wilaya l'ouverture du second colloque international sur les cheikhs Larbi Tebessi et Abou Ishaq Atfiche au complexe culturel Mohamed Boudiaf. Il a ensuite inspecté l'école des imams de la cité (17 octobre) et posé à la cité de la Gare la première pierre d'une école coranique. Dans la commune de Ghilassa, le ministre a visité la zaouïa Sidi Ahcène avant d'inspecter le projet de la zaouïa Sidi Ahmed dans la commune de Rabta puis la mosquée antique de la commune d'Ouled Sidi Brahim.