L'Algérie et la Mauritanie ont exprimé, samedi à Nouakchott, leur volonté de développer la coopération dans le domaine de la pêche, à travers le renforcement de la recherche scientifique et l'échange d'expertise. Les deux pays ont exprimé leur volonté d'actualiser et de relancer les accords de jumelage entre les instituts de la recherche scientifique des deux pays dans le domaine de la pêche, et d'élaborer des programmes et projets communs, lors de la réunion de la commission technique du secteur de la pêche à Nouakchott, préparatoire à la 18e session de la grande commission mixte algéro-mauritanienne, prévue avant la fin 2016. Les deux parties ont convenu, selon le procès-verbal de la réunion co-présidée par le directeur de la pêche maritime et océanique au ministère de l'Agriculture, Omar Keddour et du directeur de la programmation et de la coopération au ministère mauritanien de la pêche, de l'échange d'expertise et d'informations biologiques et économiques, outre le renforcement des moyens matériels et humains des instituts de recherche. La commission a proposé l'intensification des efforts des deux pays pour relancer le réseau des instituts de recherche maghrébins dans le domaine de l'océanographie, la coopération dans le domaine de l'aquaculture, outre l'échange d'expertise pour assurer le développement durable de leurs richesses et leur rôle dans le renforcement de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Concernant la commercialisation des produits de la pêche des deux pays sur leurs marchés respectifs, la commission a appelé à prendre les mesures nécessaires pour réduire les tarifs douaniers et faciliter les transactions bancaires. Les deux parties ont appelé à la relance du mémorandum d'entente signé en mars 2013 portant l'exploitation des cinq autorisations de pêche, accordées à l'Algérie, notamment la mouture finale du protocole d'accord y afférent. La commission a également proposé la conclusion d'un accord sur les domaines de la formation et l'encadrement, insistant sur l'importance de la concertation entre les deux pays pour unifier leurs positions au sein des organisations régionales et internationales au mieux des intérêts des deux pays.