Le "Prix Tahar Ouettar" du roman en langue arabe, du nom du romancier algérien disparu en 2010, a été institué, a annoncé mercredi à Alger le président de l'Association "Nawafid Takafiya", organisateur du concours. Destiné aux jeunes, le Prix est doté de 500.000 DA, a indiqué à l'APS le président de l'association, Ryad Ouettar, ajoutant que le ministère de la Culture a dégagé en tout une enveloppe de 1.000.000 DA dont la moitié servira à l'organisation du concours. Les date, modalités et conditions de participation à ce premier concours seront arrêtées par un jury qui se réunira prochainement, a dit le président de l'association qui compte, selon lui, étendre le Prix au théâtre et à la presse, en hommage à Tahar Ouettar, également journaliste et auteur de textes de théâtre. Un jury composé d'enseignants universitaires et de romanciers, encadre ce concours littéraire national, appelé, selon la même source, à s'ouvrir à la participation internationale. Né en 1936 à Souk Ahras, Tahar Ouettar compte parmi les grands noms de la littérature algérienne. Journaliste, il fonde en 1989 l'Association culturelle "Djahidia" qu'il présidera jusqu'à la fin de sa vie. Tahar Ouettar a laissé derrière lui un legs littéraire riche en romans, nouvelles et pièces de théâtre, dont "Al Laz" et "Al zilzal" (Tremblement), romans publiés 1974 et traduits dans plusieurs langues. "Les martyrs reviennent cette semaine, une de ses nouvelles célèbres a été adaptée avec succès au théâtre.