Un total de 156 Algériens se sont inscrits aux différents programmes et bourses dispensés par les universités américaines aux Etats-Unis, durant l'année académique 2015-2016, a fait savoir mercredi à Alger, la responsable des Relations publiques à l'ambassade des Etats-Unis, Ana Escrogima. S'exprimant lors d'une table ronde autour des programmes d'échanges et de bourses offerts par la chancellerie, à l'occasion de la semaine internationale de l'éducation Mme Escrogima, a souhaité voir ce nombre "évoluer", encourageant étudiants et professionnels à saisir les opportunités que procurent les différentes formations. Elle a considéré que le nombre réduit d'Algériens étudiant aux Etats-Unis s'explique par des considérations comme la langue, le méconnaissance du système éducatif américain ainsi que l'obligation d'équivalence entre les diplômes délivrés dans les deux pays. La même responsable a fait savoir que depuis 1986, prés de 4.000 Algériens se sont rendus aux Etats-Unis pour parfaire leur cursus universitaire ou faire évoluer leur carrière professionnelle. Certains d'entre eux, a-t-elle assuré, sont devenus plus tard, hauts cadres, ministres, hommes d'affaires, chefs d'entreprises, artistes, professeurs, représentants de la société civile, etc. Les Etats-Unis, à travers sa chancellerie à Alger, proposent plus de 50 programmes dispensés par plus de 5000 universités américaines et brassant diverses spécialités, a-t-elle encore fait savoir, précisant que le plus ancien (1945) étant celui dénommé Fulbright, du nom de son initiateur, William Fulbright. Les programmes les plus attractifs pour les Algériens demeurent ceux inhérents à l'informatique, aux technologies, à la médecine et l'ingéniorat, a indiqué la représentante de l'ambassade, conviant les candidats intéressés à s'imprégner des différentes offres et modalités d'inscription, mises à leur disposition notamment via son site internet. La Semaine internationale de l'éducation (International Education Week) a été instaurée aux Etats-Unis par les départements des Affaires étrangères et celui de l'Enseignement supérieur dans le souci de "promouvoir l'éducation par le voyage", a expliqué Mme Escrogima, faisant savoir qu'un million d'Américains ont étudié à l'étranger. Elle a enfin soutenu que la donne politique actuelle aux Etats-Unis (élections présidentielles) ne devrait pas remettre en cause les programmes existants, principalement les plus anciens d'entre eux.