Le Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a affirmé, samedi à Djelfa, que son parti ne veut pas pousser l'Algérie à l'aventure et aux dérapages quels qu'ils soient. Le FFS ne veut pas pousser l'Algérie à l'aventure a insisté Bouchafa, dans un meeting populaire animé, à Ain Ouessara (100 km au nord de Djelfa), dans le cadre de la campagne pour les législatives du 4 mai prochain, soutenant que sa formation veut surtout assurer aux Algériens et aux Algériennes un cadre de travail et un cadre de réflexion organisés, pour reconstruire un pays ou règnera la culture de l'Etat et les valeurs de citoyenneté. Poursuivant sur sa lancée, il a ajouté que "nous voulons œuvrer pour l'ancrage des hautes valeurs et d'une culture rejetant l'autoritarisme, tout en étant ouvert sur le monde, sans s'y fondre, et avoir des relations, avec d'autres pays, basées sur les principes de coopération et d'échanges et non de dépendance". Toujours au titre de la présentation des objectifs de son parti, le Premier secrétaire du FFS a, aussi, souligné que le slogan adopté, au titre de la campagne pour les législatives, représente en lui même un programme de travail pour la construction d'un consensus national populaire, estimant que ladite campagne n'est qu'une étape dans un long combat pour une Algérie libre, démocratique et souveraine. "Ne perdez pas espoir, notre pays dispose toujours d'opportunités susceptibles de lui assurer un développement durable, garant d'une vie digne pour chaque citoyen algérien, loin de la politique de charité, qui est adoptée", a-t-il, en outre, martelé à l'adresse des citoyens présents à son meeting, les appelant instamment à être "très nombreux" le jour du scrutin, tout en optant pour les listes du FFS. Apres avoir affirmé sa conviction que l'Algérie possède de "véritables élites politiques, économiques, intellectuelles et sociales, en dépit de leur marginalisation", Abdelmalek Bouchafa a mis en exergue le projet politique du FFS £uvrant, avant tout, a-t-il dit, à "défendre le sort de l'Algérie". Il a, également, évoqué la personnalité du défunt Hocine Ait Ahmed, fondateur du FFS, soulignant son "rayonnement sur le parti, ainsi que son nationalisme ancré jusqu'aux profondeurs de son âme".