Le Front des forces socialistes (FFS), c'est à partir de Ghardaïa qu'il a donné le coup d'envoi de sa campagne électorale, en rappelant qu'il a appelé depuis 1963 à la mise en place d'un «consensus national et d'un rassemblement de tous les Algériens autour d'un projet sociétal prometteur». Le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa, a affirmé que sa formation politique était porteuse d'un projet politique et stratégique visant à «sauver l'Algérie de l'aventurisme et de la politique unique». Il a expliqué que son parti a choisi de lancer sa campagne électorale depuis Ghardaïa, qui constitue une «vision et un exemple concret de la citoyenneté et de la société civile dans le développement durable». Pour le Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé dimanche après-midi à Bordj Bou-Arréridj, première escale de sa campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, ses candidats à militer pour une mobilisation populaire afin de constituer une «force de changement» et, partant, concrétiser la volonté populaire au sein de la nouvelle Assemblée nationale. Elle a relevé, lors d'un meeting animé au chef-lieu de wilaya, la nécessité de mobiliser et de dialoguer avec les citoyens pour la création d'un «front pour le changement» et faire des prochaines élections législatives une occasion pour «le changement et faire entendre la voix de la classe ouvrière». Evoquant la loi de Finance en sus du code du travail, la loi sur la retraite, et l'investissement, et d'autres textes adoptés, lors de la dernière législature, affirmant qu'il «existe des solutions et des propositions concrètes pour sortir de la crise» qu'elle attribue au gouvernement actuel. S'exprimant depuis la ville d'El Attaf (Aïn Defla), Moussa Touati, le président du Front national algérien (FNA), a plaidé pour une participation massive aux législatives afin de «consolider l'unité nationale et mettre en échec les desseins de ceux qui veulent lui porter atteinte». Appeler au boycott est un «acte irresponsable» et signifie le «maintien du statu quo», a-t-il fait valoir. Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé hier le peuple algérien à mener une «révolution électorale pour le changement». Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a entamé sa campagne électorale par une conférence de presse de son président Mohcine Belabbas qui a déclaré qu'un «nouveau départ» était «possible» à la faveur des élections législatives du 4 mai. «Il n'est pas vrai que l'on ne peut pas soulager les problèmes moraux et matériels que vit une partie de la population pour restituer l'espoir et partant susciter le désir de tous pour s'impliquer et combattre le pessimisme et la perte d'espoir ambiants», a clamé M. Belabbas qui s'est montré critique envers l'action du gouvernement.