Certains partis politiques en lice pour les législatives du 4 mai prochain ont eu recours à de nouveaux moyens, comme alternative aux meetings populaires, pour susciter l'intérêt des citoyens tels que les lieux publics, les stations de transport en commun et les cortèges de véhicules. La faible présence des citoyens aux meetings populaires organisés au titre de la campagne électorale qui a entamé son 9é jour, a amené les partis à recourir à de nouveaux moyens pour susciter l'intérêt des citoyens et les convaincre de voter en leur faveur. En outre, certains partis distribuent les programmes électoraux dans les lieux publics qui connaissent une grande affluence des citoyens, tels que les cafés et les marchés. D'autres à l'instar du Parti des Travailleurs (PT) se rendent dans les stations de transport en commun tel que le métro, et distribuent des casquettes et des stylos portant les slogans des partis et les numéros de leur liste de candidature, dans l'espoir d'obtenir le vote du citoyen en leur faveur. A travers cette opération, chaque parti tend à faire connaitre son programme électoral au plus grand nombre de citoyens possible, en tenant compte de l'incapacité de certains à assister aux meetings. Les cortèges de véhicules, principale alternative aux meetings populaires, sillonnent les quartiers, et ce, depuis le début de la campagne électorale, en émettant à haut décibels des chants patriotiques, pour susciter l'intérêt des électeurs quant à l'attachement du parti ou du candidat indépendant au service de la patrie et du peuple. Ce moyen a réussi, dans une certaine mesure, à attirer intérêt d'un grand nombre d'habitants de quartiers qui se rassemblent autour de ces cortèges pour soit écouter les chants patriotiques ou obtenir les programmes électoraux. Dans le même sillage, des tentes ont été dressées dans certains quartiers particulièrement dans les régions où les partis et candidats indépendants n'ont pas pu louer des locaux commerciaux pour faire connaitre leurs programmes. Ces mêmes tentes ont été confiées à quelques jeunes, des étudiants pour la plupart, pour distribuer les programmes électoraux aux passants, en vue les convaincre de voter.