Le ministre des Affaires étrangères, M. Abdelkader Messahel a réitéré samedi à Alger le soutien de l'Algérie à la politique de dialogue et aux efforts onusiens pour le règlement de la crise en Libye. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience accordée au nouveau représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Libye et chef de la mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Ghassan Salamé, M. Messahel a indiqué que la rencontre avait porté sur "la situation en Libye", soulignant avoir évoqué avec le responsable onusien "la stratégie tracée en vue d'aboutir à une solution politique à la crise qui secoue ce pays frère". Le ministre a réaffirmé "l'appui de l'Algérie aux efforts onusiens et à la politique de dialogue inclusif inter-libyen", souhaitant l'entrée en vigueur de l'accord politique "dans les semaines à venir". Le chef de la diplomatie algérienne ajouté avoir évoqué également "le rôle des pays voisins dans l'aide et l'accompagnement des frères libyens et du représentant spécial onusien", affirmant que "les portes de l'Algérie restent ouvertes" pour trouver une solution à la crise dans ce pays voisin. Apres avoir souhaité la réussite à M. Salamé dans sa mission "qui n'est pas facile", M. Messahel a souligné que le chef de la mission onusienne "possède les capacités et les compétences nécessaires en vue de régler cette crise, avec la participation des frères Libyens et avec l'aide de tous", soulignant que le nouveau représentant spécial de l'ONU en Libye "est un homme connu en particulier en Algérie, ayant de larges connaissances et une expérience avérée en matière de négociations". De son côté, M. Ghassan Salamé a indiqué qu'il "est naturel" de venir en Algérie "car c'est un pays qui s'intéresse à la Libye, partageant avec lui plus de 1.000 km de frontières", ajoutant que "l'Algérie a des liens ancestraux, étroits et profonds avec la Libye". Le responsable onusien a précisé qu'il était venu en Algérie "pour écouter les conseils d'hommes connaisseurs dans la question libyenne notamment le ministre des Affaires étrangères qui a une expérience de plus de quarante ans dans les affaires maghrébines". Il a dit qu'il était également venu pour "exposer quelques idées" afin d'aider les Libyens à sortir de la crise, soulignant que le peuple libyen "mérite un avenir meilleur".